« Bonheur » : différence entre les versions

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Le '''[[w:bonheur|bonheur]]''' est un état durable de plénitude et de satisfaction.
 
== HistoireLittérature ==
=== NouvelleJournal ===
=== [[Marie-Jo Bonnet]], ''Les Relations amoureuses entre les femmes'', 1981 ===
{{citation|citation=Le démon de l'expérimentation s'empare de toute une société « éclairée », cherche une nouvelle façon de vivre, vérifie ce qu'on lui dit, explore, découvre de nouveaux horizons, rêve tout haut et pense que le salut ne vient plus de dieu, mais de l'Histoire, c'est-à-dire de la capacité de l'Homme à établir sur terre le bonheur commun.}}
{{Réf Livre|titre=Les Relations amoureuses entre les femmes|auteur=[[Marie-Jo Bonnet]]|éditeur=Odile Jacob|collection=Poches|année=1981|année d'origine=1995|partie=2. Des mystères de la nature à ceux de Lesbos (XVIIIè siècle)|chapitre=''I'' Lumières... sur la passion du semblable|section=Introduction|page=93}}
 
 
==== [[Jean-Jacques Rousseau]] ====
{{citation|citation= quand ensuite les hommes m'ont réduit à vivre seul, j'ai trouvé qu'en me séquestrant pour me rendre misérable, ils avaient plus fait pour mon bonheur que je n'avais su faire moi-même.}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=71|section=Troisième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
 
==== [[Paul Klee]], ''Journal'', 1957 ====
{{citation|citation=O intarissable pêle-mêle, les déplacements de plans, le soleil sanglant, la profonde mer semée de voiles inclinées. Matière sur matière, au point qu'on pourrait s'y dissoudre. Etre homme, être antique, naïf et rien, pourtant heureux.}}
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=== Essai ===
==== [[Marie-Jo Bonnet]], ''Les Relations amoureuses entre les femmes'', 1981 ====
{{citation|citation=Le démon de l'expérimentation s'empare de toute une société « éclairée », cherche une nouvelle façon de vivre, vérifie ce qu'on lui dit, explore, découvre de nouveaux horizons, rêve tout haut et pense que le salut ne vient plus de dieu, mais de l'Histoire, c'est-à-dire de la capacité de l'Homme à établir sur terre le bonheur commun.}}
{{Réf Livre|titre=Les Relations amoureuses entre les femmes|auteur=[[Marie-Jo Bonnet]]|éditeur=Odile Jacob|collection=Poches|année=1981|année d'origine=1995|partie=2. Des mystères de la nature à ceux de Lesbos (XVIIIè siècle)|chapitre=''I'' Lumières... sur la passion du semblable|section=Introduction|page=93}}
 
 
==== Bernard Le Bouyer de Fontenelle, ''Du bonheur'', 1724 ====
{{citation|Un grand obstacle au bonheur, c'est de s'attendre à un trop grand bonheur.}}
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}}
 
=== Nouvelle ===
=== Prose poétique ===
==== [[André Gide]], ''[[Les Nouvelles Nourritures]]'', 1919 ====
{{citation|citation=Que l'homme est né pour le bonheur, certes toute la nature l'enseigne. C'est l'effort vers la volupté qui fait germer la plante, emplit de miel la ruche et le coeur de l'homme de bonté.}}
{{Réf Article|titre=Les Nouvelles Nourritures|auteur=[[André Gide]]|publication=Littérature|numéro=1|date=Mars 1919|page=2}}
 
==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
{{Citation|citation=Servantes de la faiblesse, servantes du bonheur, les femmes abusent de la lumière dans un éclat de rire.}}
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=32|partie=1|ISBN=2-07-032917-8}}
 
==== [[André Gide]], ''[[Les Nouvelles Nourritures]]'', 1919 ====
{{citation|citation=Que l'homme est né pour le bonheur, certes toute la nature l'enseigne. C'est l'effort vers la volupté qui fait germer la plante, emplit de miel la ruche et le coeur de l'homme de bonté.}}
{{Réf Article|titre=Les Nouvelles Nourritures|auteur=[[André Gide]]|publication=Littérature|numéro=1|date=Mars 1919|page=2}}
 
==== [[Joyce Mansour]], ''Dolman le maléfique'', 1961 ====
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=== Roman ===
==== [[Jean-JacquesAlbert RousseauCamus]], ''Julie ou[[w:La Peste|La nouvelle HéloïsePeste]]'', 17611947 ====
{{Citation|citation=[...] il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul.}}
{{citation|citation=Adieu, mon cher et bon ami ; si je croyais que la fortune pût vous rendre heureux, je vous dirais : « Courez à la fortune » ; mais peut-être avez-vous raison de la dédaigner avec tant de trésors pour vous passer d'elle ; j'aime mieux vous dire : « Courez à la félicité », c'est la fortune du sage.}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle HéloïsePeste|auteur=[[Jean-JacquesAlbert Rousseau]]Camus|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF FlammarionGallimard|année=1967|année d'origine=1761|page=277|partie=III|section=Lettre XX de Julie1947|ISBN=2-0807-0701480360042-73|page=190}}
 
{{citation|citation=Pour moi je pense que le signe le plus assuré du vrai contentement d'esprit est la vie retirée et domestique, et que ceux qui vont sans cesse chercher leur bonheur chez autrui ne l'ont point chez eux-mêmes. Un père de famille qui se plaît dans sa maison a pour prix des soins continuels qu'il s'y donne la continuelle jouissance des plus doux sentiments de la nature. Seul entre tous les mortels, il est maître de sa propre félicité, parce qu'il est heureux comme Dieu même, sans rien désirer de plus que ce dont il jouit. Comme cet être immense, il ne songe pas à amplifier ses possessions, mais à les rendre véritablement siennes par les relations les plus parfaites et la direction la mieux entendue : s'il ne s'enrichit pas par de nouvelles acquisitions, il s'enrichit en possédant mieux ce qu'il a.}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=349|partie=IV|section=Lettre X à Milord Edouard|ISBN=2-08-070148-7}}
 
==== [[Julien Green]], ''Léviathan'', 1929 ====
{{citation|citation=Rien n'est plus délicieux que ces premières journées d'automne où l'air agité de puissants remous semble une mer invisible dont les vagues se brisent dans les arbres, tandis que le soleil, dominant cette fureur et ce tumulte, accorde à la moindre fleur l'ombre qu'elle fera tourner à son pied jusqu'au soir. De ce calme et de cette frénésie résulte une impression où la force se mêle à une douceur que le langage humain ne peut rendre. C'est un repos sans langueur, une excitation que ne suit aucune lassitude ; le sang coule plus joyeux et plus libre, le coeur se passionne pour cette vie qui le fait battre. A ceux qui ne connaissent pas le bonheur, la nature dans ces moments généreux leur en apporte avec les odeurs des bois et les cris des oiseaux, avec les chants du feuillage et toutes ces choses où palpite l'enfance.}}{{Réf Livre|titre=Léviathan|auteur=[[Julien Green]]|éditeur=Fayard|collection=Le Livre de Poche|année=1993|année d'origine=1929|année d'origine=1897|page=156|chapitre=XIII|ISBN=978-2-253-09940-}}
 
==== [[AlbertYasmina CamusKhadra]], ''[[w:La Peste|La Peste]]L’Attentat'', 19472005 ====
{{citation|citation=''C’est toi qui voulais tellement la rendre heureuse que tu refusais de considérer ce qui pouvait jeter de l’ombre sur son bonheur. Sihem ne voulait pas de ce bonheur-là. Elle le vivait comme un cas de conscience. La seule manière de s’en disculper était de rejoindre les rangs de la Cause. C’est un cheminement naturel quand on est issue d’un peuple en souffrance. '''Il n’y a pas de bonheur sans [[dignité]], et aucun [[rêve]] n’est possible sans [[liberté]]'''... Le fait d’être [[femme]] ne disqualifie pas la militante, ne l’exempte pas. L’[[humanité|homme]] a inventé la [[guerre]]'' ; la femme a inventé la [[résistance]]. ''Sihem était fille d’un peuple qui résiste. Elle était mieux placée pour savoir ce qu’elle faisait... Elle voulait'' mériter ''de vivre, ammou'', mériter ''son reflet dans le miroir'', mériter ''de rire aux éclats, pas seulement profiter de ses chances.'' [...] [C]''omment accepter d’être aveugle pour être heureux, comment tourner le dos à soi-même sans faire face à sa propre négation ? On ne peut pas arroser d’une main la fleur qu’on cueille de l’autre ; on ne rend pas sa grâce à la rose que l’on met dans un bocal, on la dénature ; on croit en embellir son salon, en réalité, on ne fait que défigurer son jardin...''}}
{{Citation|citation=[...] il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul.}}
{{Réf Livre|titreauteur=LaYasmina PesteKhadra|auteurtitre=Albert CamusL’Attentat|éditeur=GallimardPocket|année=1947|ISBN=2-07-0360042-32005|page=190220}}
 
==== [[Daniel Pennac]], ''[[w:La Fée carabine|La Fée carabine]]'', [[w:1987 en littérature|1987]] ====
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{{Réf Livre|référence=La Fée carabine/Gallimard-Folio|page=159}}
 
==== [[YasminaJean-Jacques KhadraRousseau]], ''L’AttentatJulie ou La nouvelle Héloïse'', 20051761 ====
{{citation|citation=Adieu, mon cher et bon ami ; si je croyais que la fortune pût vous rendre heureux, je vous dirais : « Courez à la fortune » ; mais peut-être avez-vous raison de la dédaigner avec tant de trésors pour vous passer d'elle ; j'aime mieux vous dire : « Courez à la félicité », c'est la fortune du sage.}}
{{citation|citation=''C’est toi qui voulais tellement la rendre heureuse que tu refusais de considérer ce qui pouvait jeter de l’ombre sur son bonheur. Sihem ne voulait pas de ce bonheur-là. Elle le vivait comme un cas de conscience. La seule manière de s’en disculper était de rejoindre les rangs de la Cause. C’est un cheminement naturel quand on est issue d’un peuple en souffrance. '''Il n’y a pas de bonheur sans [[dignité]], et aucun [[rêve]] n’est possible sans [[liberté]]'''... Le fait d’être [[femme]] ne disqualifie pas la militante, ne l’exempte pas. L’[[humanité|homme]] a inventé la [[guerre]]'' ; la femme a inventé la [[résistance]]. ''Sihem était fille d’un peuple qui résiste. Elle était mieux placée pour savoir ce qu’elle faisait... Elle voulait'' mériter ''de vivre, ammou'', mériter ''son reflet dans le miroir'', mériter ''de rire aux éclats, pas seulement profiter de ses chances.'' [...] [C]''omment accepter d’être aveugle pour être heureux, comment tourner le dos à soi-même sans faire face à sa propre négation ? On ne peut pas arroser d’une main la fleur qu’on cueille de l’autre ; on ne rend pas sa grâce à la rose que l’on met dans un bocal, on la dénature ; on croit en embellir son salon, en réalité, on ne fait que défigurer son jardin...''}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=277|partie=III|section=Lettre XX de Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
{{Réf Livre|auteur=Yasmina Khadra|titre=L’Attentat|éditeur=Pocket|année=2005|page=220}}
 
{{citation|citation=Pour moi je pense que le signe le plus assuré du vrai contentement d'esprit est la vie retirée et domestique, et que ceux qui vont sans cesse chercher leur bonheur chez autrui ne l'ont point chez eux-mêmes. Un père de famille qui se plaît dans sa maison a pour prix des soins continuels qu'il s'y donne la continuelle jouissance des plus doux sentiments de la nature. Seul entre tous les mortels, il est maître de sa propre félicité, parce qu'il est heureux comme Dieu même, sans rien désirer de plus que ce dont il jouit. Comme cet être immense, il ne songe pas à amplifier ses possessions, mais à les rendre véritablement siennes par les relations les plus parfaites et la direction la mieux entendue : s'il ne s'enrichit pas par de nouvelles acquisitions, il s'enrichit en possédant mieux ce qu'il a.}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=349|partie=IV|section=Lettre X à Milord Edouard|ISBN=2-08-070148-7}}
 
=== Théâtre ===
==== [[Anton Tchekhov]], ''{{W|La Cerisaie|La Cerisaie}}'', 1904 ====
{{Citation|citation={{Personnage|Trofimov}} : Le voilà le bonheur, le voilà qui arrive. Il s'approche de plus en plus, j'entends déjà ses pas. Et si nous ne le voyons pas, si nous ne le reconnaissons pas, est-ce un malheur ? D'autres le verront !}}
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== Médias ==
=== Presse ===
==== [[Charles-Augustin Sainte-Beuve]], ''Causeries du lundi'', 1858 ====
{{citation|citation=Si un jour nous nous sentions heureux, sincèrement heureux ; si les jeunes âmes touchées d'un bon souffle, atteintes de ce contentement louable et salutaire qui n'engendre pas un puéril orgueil et qui ne fait qu'ajouter à la vie l'émulation, se sentaient heureuses de vivre dans un temps, dans un régime social qui permet ou favorise tous les beaux mouvements de l'humanité ; si elles ne se constituaient pas dès le début en révolte, en fronde, en taquinerie, en aigreur, en regrets ou en espérances d'en arrière ou d'au-delà, si elles consentaient à répandre et à diriger toutes leurs forces dans le large lit ouvert devant elles — oh ! alors l'équilibre entre les talents et le milieu, entre les esprits et le régime social, se trouverait établi ; on se retrouverait à l'unisson ; la lutte, la maladie morale cesserait et la littérature d'elle-même redeviendrait classique par les grandes lignes et par le fond (c'est l'essentiel) — non pas qu'on aurait plus de talent, plus de science, mais on aurait plus d'ombre, d'harmonie, de proportion, un noble but et des moyens plus simples et plus de courage pour y arriver. Nous recommencerions peut-être à avoir des monuments.}}
{{Réf Livre|titre=Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=10|partie=De la tradition en littérature|section=12 avril 1858. ''Causeries du lundi'', t. XV|ISBN=2-7056-6179-4}}
 
==== [[Pascal Bruckner]], ''La séduction est un mystère insondable'', 2009 ====
{{citation|citation=Le bonheur, en tant qu'état magique qui vous élève au-dessus de votre condition, est rare. L'important, c'est de reconnaître quand ce moment de bonheur arrive.|original=|langue=fr|précisions=}}
{{Réf Article|titre=La séduction est un mystère insondable|auteur=[[Pascal Bruckner]], propos recueillis par Pablo Davila|publication={{w|Coopération (journal)}}|numéro=53|date=28 décembre 2009|page=71|ISSN=|ISBN= }}
 
==== [[Charles-Augustin Sainte-Beuve]], ''Causeries du lundi'', 1858 ====
== Philosophie ==
{{citation|citation=Si un jour nous nous sentions heureux, sincèrement heureux ; si les jeunes âmes touchées d'un bon souffle, atteintes de ce contentement louable et salutaire qui n'engendre pas un puéril orgueil et qui ne fait qu'ajouter à la vie l'émulation, se sentaient heureuses de vivre dans un temps, dans un régime social qui permet ou favorise tous les beaux mouvements de l'humanité ; si elles ne se constituaient pas dès le début en révolte, en fronde, en taquinerie, en aigreur, en regrets ou en espérances d'en arrière ou d'au-delà, si elles consentaient à répandre et à diriger toutes leurs forces dans le large lit ouvert devant elles — oh ! alors l'équilibre entre les talents et le milieu, entre les esprits et le régime social, se trouverait établi ; on se retrouverait à l'unisson ; la lutte, la maladie morale cesserait et la littérature d'elle-même redeviendrait classique par les grandes lignes et par le fond (c'est l'essentiel) — non pas qu'on aurait plus de talent, plus de science, mais on aurait plus d'ombre, d'harmonie, de proportion, un noble but et des moyens plus simples et plus de courage pour y arriver. Nous recommencerions peut-être à avoir des monuments.}}
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''{{w|Par-delà bien et mal}}'', 1886 ===
{{Réf Livre|titre=Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=10|partie=De la tradition en littérature|section=12 avril 1858. ''Causeries du lundi'', t. XV|ISBN=2-7056-6179-4}}
{{citation|citation=LE DANGER DANS LE BONHEUR. « Maintenant, tout me réussit : j'aime toute espèce de destinée : — qui a envie d'être ma destinée ? »}}
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1991|page=159|section=§ 103|partie=IV|chapitre=« Maximes et intermèdes »|traducteur=Henri Albert|ISBN=978-2-253-05614-0}}
 
== Philosophie ==
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:L’Antéchrist|L’Antéchrist]]'', 1888 ===
==== [[Gaston Bachelard]], ''La Psychanalyse du feu'', 1938 ====
{{citation|<poem>Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance ''croît'', qu'une résistance est en voie d'être surmontée.
Non d'être satisfait, mais d'avoir davantage de puissance. Non pas la paix, mais la guerre. Non la vertu, mais la valeur (vertu dans le sens de la Renaissance, ''virtu'', une vertu «garantie sans ''moraline''»).</poem>}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio Essais|année=2006|page=16|section=Aphorisme 2|année d'origine=1888|ISBN=978-2-07-032557-3}}
 
=== [[Gaston Bachelard]], ''La Psychanalyse du feu'', 1938 ===
{{citation|Pour être heureux, il faut penser au bonheur d'un autre.}}
{{Réf Livre|titre=La Psychanalyse du feu|auteur=[[Gaston Bachelard]]|éditeur=Gallimard|année=1949|collection=NRF idées|section=conclusion|page=181}}
Ligne 123 ⟶ 110 :
 
 
==== [[Gaston Bachelard]], ''[[w:L'Eau et les Rêves|L'Eau et les Rêves]]'', 1942 ====
{{citation|La barque de Charon va toujours aux enfers. Il n'y a pas de nautonier du bonheur.}}
{{Réf Livre|titre=L'Eau et les Rêves|auteur=[[Gaston Bachelard]]|éditeur=José Corti|année=1942|page=108}}
 
==== [[Friedrich Nietzsche]], ''{{w|Par-delà bien et mal}}'', 1886 ====
{{citation|citation=LE DANGER DANS LE BONHEUR. « Maintenant, tout me réussit : j'aime toute espèce de destinée : — qui a envie d'être ma destinée ? »}}
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1991|page=159|section=§ 103|partie=IV|chapitre=« Maximes et intermèdes »|traducteur=Henri Albert|ISBN=978-2-253-05614-0}}
 
==== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:L’Antéchrist|L’Antéchrist]]'', 1888 ====
{{citation|<poem>Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance ''croît'', qu'une résistance est en voie d'être surmontée.
Non d'être satisfait, mais d'avoir davantage de puissance. Non pas la paix, mais la guerre. Non la vertu, mais la valeur (vertu dans le sens de la Renaissance, ''virtu'', une vertu «garantie sans ''moraline''»).</poem>}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio Essais|année=2006|page=16|section=Aphorisme 2|année d'origine=1888|ISBN=978-2-07-032557-3}}
 
==== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''Rêveries du promeneur solitaire'', 1789 ====
{{citation|citation= quand ensuite les hommes m'ont réduit à vivre seul, j'ai trouvé qu'en me séquestrant pour me rendre misérable, ils avaient plus fait pour mon bonheur que je n'avais su faire moi-même.}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=71|section=Troisième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
 
== Propos de moralistes ==
==== [[Joseph Joubert]], ''Pensées'' ====
{{citation|Il entre dans la composition de tout bonheur l’idée de l’avoir mérité. }}
{{Réf Livre|titre=Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant|année= 1850|page= 184|année
d'origine=~1780-1824|tome=1|s=Pensées}}
 
==== [[Leonid S. Sukhorukov]], ''All About Everything'' ====
{{citation|Bonheur divisé par deux est multiplié. }}
{{Réf Livre|titre=All About Everything|auteur= Leonid S. Sukhorukov|éditeur= Susanna Page|année= 2005|page= 91|année
d'origine=~2005}}
 
== Psychanalyse ==
== Psychologie ==
==== [[Marie Anaut]], ''La Résilience — Surmonter les traumatismes'', 2003 ====
{{citation|citation=Selon Vanistendael est résilient celui qui est heureux et productif.}}
{{Réf Livre|titre=La Résilience — Surmonter les traumatismes|auteur=[[Marie Anaut]]|éditeur=Armand Colin|collection=128|année=2008|page=59|section=1.3 Bien-être subjectif et satisfaction de la vie|chapitre=1. Concepts associés à la résilience et approches connexes|partie=3. Articulations théoriques de la résilience|ISBN=978-2-200-35348-3}}