« Giacomo Leopardi » : différence entre les versions

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Que de se mettre ainsi la cervelle à la gêne,
Pour écrire trois mots quand il n’en faut que deux,
Traiter son propre coeurcœur comme un [[chien]] qu’on enchaine,
Et fausser jusqu’aux pleurs que l’on a dans les yeux.</poem>
|précisions=''La vie du poète''}}
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{{Citation|citation=<poem>-Il me revient à l’esprit, le jour où je sentis pour la première fois l’assaut de l'amour et où je dis : Hélas ! si c’est l'amour, comme il fait souffrir.
-Les yeux à toute heure tournés et fixés vers le sol, je regardais celle qui la première et innocemment ouvrit l’entrée de ce coeurcœur.
-Ah ! comme tu m'as mal gouverné, amour ! Pourquoi une si douce passion devait-elle apporter avec elle tant de désir, tant de douleur ?
-Pourquoi ce plaisir si grand me descendait-il dans le cœur, non pas serein, entier et libre, mais plein de souffrance et de lamentation ?
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-Et ce remord de n’avoir pas joui pleinement, qui alourdit l'âme et change en poison le plaisir qui est passé.
[…]
-Au ciel et à vous, âmes nobles, je jure que aucun désir ne m’entra dans le coeurcœur, que je brulai d’un feu pur de toute souillure.
-Ce feu vit encore, ma passion vit, et elle respira dans ma pensée la belle image de celle qui me donna jamais que des plaisirs célestes,
Et je m’en contente.</poem>|précisions=''Le premier amour''}}
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== ''Petites œuvres morales'' ==
[[Fichier:Giacomoleopardi1837.jpg|thumb|upright=1]]
{{Citation|citation=<poem>[[Mort|LA MORT]]. - ''Finalement, je veux bien croire que tu es ma soeursœur et, si cela peut te faire plaisir, j'y crois plus qu'à la mort même, sans que tu ailles pour autant me rayer de l'état civil! Mais à rester ainsi sans bouger, je vais m'évanouir. Si le coeurcœur t'en dit, essaie de courir à mes côtés, en tâchant cependant de ne pas crever, car je suis plutôt rapide. Tout en courant, tu pourras me dire ce que tu attends de moi; sinon, eu égard à notre parenté, je te promets de te laisser, lorsque je mourrai, la totalité de mes biens.''</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Petites œuvres morales [http://books.google.fr/books?id=ADnhlL0ga7kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false (texte en ligne)]|auteur={{w}}|éditeur=Allia|année=1992 pour la traduction|page=25}}
 
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{{Personnage|Metaphysicien}} :…''Que chacun pense et agisse à sa guise, la mort ne manquera pas d’en faire autant''.
:::{{Réf Livre|titre=Dialogue d’un physicien et d’un métaphysicien, Petites œuvres morales<ref>[http://books.google.fr/books?id=ADnhlL0ga7kC&pg=PA70&lpg=PA70&dq=Dialogue+d’un+physicien+et+d’un+métaphysicien&source=bl&ots=iUSdOw5vhh&sig=HKNChBtoLiC0mC8I1FmUAwGD1SU&hl=fr&sa=X&ei=Bl9oUa-_O4GqPLbWgJgC&ved=0CEkQ6AEwAw#v=onepage&q=Dialogue%20d’un%20physicien%20et%20d’un%20métaphysicien&f=false Petites oeuvresœuvres morales, Dialogue d’un physicien et d’un métaphysicien, Texte en ligne]</ref>|auteur=Giacomo Leopardi|éditeur=Allia|année=1992 pour la traduction|page=76}}
</blockquote>