« François Mitterrand » : différence entre les versions

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|titre=Le moment est venu de dire ce que j'ai vu|auteur=Philippe De Villiers|éditeur=Albin Michel|année=2015|page=327
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{{citation|Notre « grand humaniste » de Président reste toujours, à chaque instant, en toutes circonstances, un tueur. Son cynisme est plus fort que tout. Pour qui est capable de la suivre, cela restera sa plus grande leçon politique.|précisions= Note de [[Jacques Chirac]] du 4 mai 1993 aux obsèques de [[w:Pierre Bérégovoy|Pierre Bérégovoy]] accusant Mitterrand de [[w:récupération politique|récupération politique]].}}
{{Réf Livre|titre= Journal intime de Jacques Chirac - Volume 1|auteur=Christine Clerc|éditeur= Albin Michel|année=1995|page=140}}
 
{{citation|
En cet instant, je réalisai sa duplicité. C'est le mentir vrai d'[[Louis Aragon|Aragon]]. Je compris qu'il y avait deux Florentins dans le même homme : l'amateur d'art et le lecteur assidu de Machiavel. Un cynique déguisé en gourmet. Il calculait. Il dessinait. Même devant la toile des autres, il tissait la sienne. Il vous regardait, il clignait, il vous jaugeait, il se servait de ses émotions pour vous capter et de la vôtre pour vous capturer ; il enveloppait son cynisme d'élégances artistiques et de hautes sagesse. Vous deveniez une chose dans son puzzle. C'était un collectionneur de noirceurs, il cherchait votre place dans son cabinet de curiosités. Et vous utilisait comme un objet. Un papillon épinglé ou un pion sur son damier.
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{{Réf Livre