« Lénine » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Antoine334 (discussion | contributions)
Vorlod (discussion | contributions)
réorganisation
Ligne 4 :
 
==Citations==
 
==1902==
 
{{Citation|Donnez-nous une organisation de révolutionnaires et nous retournerons la Russie ! (...) Ne pensez plus aux ouvriers sur lesquels on ne peut pas compter et concentrez-vous sur des conspirateurs recrutés dans l'intelligentsia.
Ligne 19 ⟶ 17 :
|année de la contribution=1902
}}
 
==1905==
 
{{Citation|citation= Cette information nous apprend, tout d'abord, que l'entrée dans le gouvernement révolutionnaire de représentants du prolétariat socialiste aux côtés de la petite bourgeoisie est, sur le plan des principes, parfaitement acceptable et, dans des conditions déterminées, tout simplement obligatoire. Cette information nous montre ensuite que la tâche réelle dont la Commune a dû s'acquitter était avant tout la réalisation de la dictature non pas socialiste, mais démocratique, l'application de notre « programme minimum ». Enfin, cette information nous rappelle que, tirant la leçon de la Commune de Paris, nous devons imiter non ses erreurs (les communards n'ont pas pris la Banque de France, ils n'ont pas lancé d'offensive contre Versailles, n'avaient pas de programme clair, etc.), mais ces actions pratiques couronnées de succès qui nous montrent la voie à suivre. Nous ne devons pas emprunter le mot « Commune » aux grands combattants de 1871, nous ne devons pas répéter aveuglément chacun de leurs mots d'ordre, mais promouvoir clairement des mots d'ordre de programme et d'action qui répondent à la situation actuelle de la Russie et que l'on peut résumer ainsi: dictature révolutionnaire démocratique du prolétariat et des paysans.}}
Ligne 32 ⟶ 28 :
}}
 
==1911==
{{Citation| L'indignation vertueuse avec laquelle nos libéraux parlent de [[pogromes]] ne peut manquer de donner à tout révolutionnaire une impression de lâcheté lorsque nos libéraux, tout en portant cette condamnation vertueuse contre les pogromes, n'en envisagent pas moins l'idée d'engager des pourparlers et de passer des accords avec leurs auteurs. La monarchie devait forcément se défendre contre la révolution et la monarchie semi-asiatique, féodale, "russe" des Romanov, ne pouvait se défendre que par les moyens les plus grossiers, les plus répugnants, les plus cruels et les plus vils : la seule méthode de lutte contre les pogromes qui soit digne d'un socialiste et d'un démocrate, la seule qui soit raisonnable, ce n'est pas de prononcer des condamnations vertueuses, mais d'apporter une contribution entière et dévouée à la révolution, d'organiser la révolution capable de "renverser" une telle monarchie. Le pogromiste Stolypine s'est préparé à la charge ministérielle de la seule façon dont les gouvernements tsaristes pouvaient le faire : en sévissant contre les paysans, en organisant des pogromes et en sachant couvrir cette "pratique" asiatique de vernis et de phrases, de poses et de gestes "à l'européenne."}}
{{Réf Livre|titre= Oeuvres de Lénine
Ligne 45 ⟶ 40 :
}}
 
==1915==
La Russie est une prison des peuples, non seulement par suite du caractère militariste et féodal du tsarisme, non seulement parce que la bourgeoisie grand-russe soutient le tsarisme, mais aussi parce que la bourgeoisie polonaise etc. a sacrifé la liberté des nations et la démocratie en général aux intérêts de l'expansion capitaliste. Le prolétariat ne saurait marcher à la tête du peuple vers la révolution démocratique victorieuse (ce qui est sa tâche la plus immédiate), ni lutter au côté de ses frères, les prolétaires d'Europe, pour la révolution socialiste, sans revendiquer dès à présent, intégralement et "rhukaltos" (sans réserve), la liberté pour toutes les nations opprimées par le tsarisme, de se séparer de la Russie. Cette revendication n'est pas indépendante de notre lutte révolutionnaire pour le socialisme ; au contraire nous la formulons parce que cette lutte ne serait qu'un vain mot si on ne la rattachait pas étroitement à la prise de position révolutionnaire touchant à toutes les questions démocratiques, y compris la question nationale.
{{Réf Livre|titre= oeuvres de Lénine
Ligne 58 ⟶ 52 :
}}
 
==1916==
{{Citation|Ce qui caractérise notamment le capitalisme actuel, c'est la dominiation des groupements monopolisitiques constitués par les plus gros entrepreneurs. Ces monopoles sons surtout solides lorsqu'ils accaparent dans leurs seules mains toutes les sources de matières brutes (...) Seule la possession des colonies donne aux monopoles de complètes garanties de succès contre tous les aléas de la lutte avec ses rivaux, même au cas où ses derniers s'aviseraient de se défendre par une loi établissant le monopole d'Etat. Plus le capitalisme est développé, plus le manque de matières premières se fait sentir, plus la concurrence et le manque de matières premières dans le monde entier sont acharnées et plus est brutale la lutte pour la possession des colonies.}}
{{Réf Livre|titre= oeuvres de Lénine
Ligne 71 ⟶ 64 :
}}
 
==1917==
{{citation|citation=Nous nous assignons comme but final la suppression de l'État, c'est-à-dire de toute violence organisée et systématique, de toute violence exercée sur les hommes, en général. Nous n'attendons pas l'avènement d'un ordre social où le principe de la soumission de la minorité à la majorité ne serait pas observé. Mais, aspirant au socialisme, nous sommes convaincus que dans son évolution il aboutira au communisme et que, par suite, disparaîtra toute nécessité de recourir en général à la violence contre les hommes, toute nécessité de la soumission d'un homme à un autre, d'une partie de la population à une autre ; car les hommes s'habitueront à observer les conditions élémentaires de la vie en société, sans violence et sans soumission.}}
}}
Ligne 104 ⟶ 96 :
}}
 
==1918 ==
{{Citation|citation=Nous ne devons pas oublier à quel ennemi nous avons à faire. Les ennemis auxquels nous avons eu affaire jusqu'à présent : Romanov, Kerensky et la bourgeoisie russe — stupide, inorganisée, inculte, qui baisait la botte de Romanov et qui se mit ensuite à fuir avec des traités secrets dans sa poche — ces ennemis représentent-ils quoi que ce soit en comparaison de cette bourgeoisie internationale qui a fait de toutes les conquêtes de l'esprit humain une arme servant à réprimer la volonté des travailleurs et qui a su adapter toute son organisation à l'extermination des hommes ? Tel est l'ennemi qui s'est abattu sur nous à un moment où nous devons dire sans détour que nous n'avons pas d'armée ; or un pays qui n'a pas d'armée ne peut faire autrement que d'accepter une paix incroyablement honteuse. }}
{{Réf Livre|titre= Oeuvres de Lénine
Ligne 128 ⟶ 119 :
}}
 
{{Citation|Les bourgeois anglais ont oublié 1649 et les Français 1793. La terreur était juste et légitime quand la bourgeoisie l'appliquait en sa faveur contre les féodaux. Elle est monstrueuse et criminelle quand les ouvriers et les paysans pauvres ont osé l'appliquer contre la bourgeoisie. La terreur était juste et légitime quand elle était mise en oeuvre pour substituer une minorité exploiteuse à une autre. Elle est monstrueuse et criminelle dès qu'elle est mise en œuvre pour aider au renversement de ''toute'' minorité exploiteuse, dans l'intérêt d'une majorité réellement immense, dans l'intérêt du prolétariat et du semi-prolétariat, de la classe ouvrière et de la paysannerie pauvre ! »}}
{{Réf Livre|titre=Oeuvres de Lénine
|éditeur= Editions sociales
Ligne 157 ⟶ 148 :
}}
 
==1919 ==
 
{{Citation|On appelle antisémitisme le fait de semer la haine contre les Juifs. Lorsque la maudite monarchie tsariste vivait ses derniers jours, elle s'efforcait de dresser les ouvriers et les paysans ignorants contre les Juifs. La police tsariste, alliée aux grands propriétaires fonciers et aux capitalistes, organisait des pogroms antijuifs (...) Les ennemis des travailleurs, ce ne sont pas les Juifs. Ce sont les capitalistes de tous les pays. Il y a parmi les Juifs des ouvriers, des travailleurs : ils forment la majorité. Ce sont nos frères opprimés par le capital, nos camarades de combat pour le socialisme. Il y a parmi les Juifs des koulaks, des exploiteurs et des capitalistes, comme parmi les Russes, comme dans toutes les nations. Les capitalistes cherchent à semer et attiser la haine entre les ouvriers de croyances, de nationalités et de races différentes (...) Honte au tsarisme maudit qui torturait et persécutait les Juifs. Honte à ceux qui sèment la haine contre les Juifs, à ceux qui sèment la haine contre les autres nations. Vivent la confiance fraternelle et l'alliance de combat entre les ouvriers de toutes les nations dans la lutte pour le renversement du capital.}}
{{Réf Livre|titre=Oeuvres de Lénine
|éditeur= Editions sociales
Ligne 170 ⟶ 160 :
}}
 
{{Citation|En deux ans, dans un des pays les plus arriérés de l'Europe, le pouvoir ds Soviets a fait pour l'émancipation des femmes, pour leur égalité avec le sexe "fort", bien plus que n'ont pu en faire en 130 ans toutes les républiques "démocratiques" évoluées et éclairées du monde. L'instruction, la culture, la civilisation, la liberté, tous ces mots grandiloquents s'allient dans toutes les républiques bourgeoises, capitalistes à des lois d'une bassesse sans nom, d'une saleté répugnante, d'une brutalité bestiale qui consacrent l'inégalité de la femme, les lois sur le mariage et le divorce, l'inégalité des enfants naturels avec les "légitimes", les privilèges pour les hommes, l'humiliation et les offenses pour la femme (...) La république soviétique, république des ouvriers et paysans, a balayé ces lois d'une seule volée, en détruisant de fond en comble l'édifice des mensonges et de l'hypocrisie bourgeoise. }}
 
En deux ans, dans un des pays les plus arriérés de l'Europe, le pouvoir ds Soviets a fait pour l'émancipation des femmes, pour leur égalité avec le sexe "fort", bien plus que n'ont pu en faire en 130 ans toutes les républiques "démocratiques" évoluées et éclairées du monde. L'instruction, la culture, la civilisation, la liberté, tous ces mots grandiloquents s'allient dans toutes les républiques bourgeoises, capitalistes à des lois d'une bassesse sans nom, d'une saleté répugnante, d'une brutalité bestiale qui consacrent l'inégalité de la femme, les lois sur le mariage et le divorce, l'inégalité des enfants naturels avec les "légitimes", les privilèges pour les hommes, l'humiliation et les offenses pour la femme (...) La république soviétique, république des ouvriers et paysans, a balayé ces lois d'une seule volée, en détruisant de fond en comble l'édifice des mensonges et de l'hypocrisie bourgeoise.
{{Réf Livre|titre=Oeuvres de Lénine
|éditeur= Editions sociales
Ligne 191 ⟶ 180 :
}}
 
==1920==
{{citation|citation=Imaginez-vous que votre automobile soit arrêtée par des bandits armés. Vous leur donnez votre argent, votre passeport, votre revolver, votre auto. Vous vous débarrassez ainsi de l'agréable voisinage des bandits. C'est là un compromis, à n'en pas douter. "Do ut des" (je te "donne" mon argent, mes armes, mon auto, "pour que tu me donnes" la possibilité de me retirer sain et sauf). Mais on trouverait difficilement un homme, à moins qu'il n'ait perdu la raison, pour déclarer pareil compromis "inadmissible en principe", ou pour dénoncer celui qui l'a conclu comme complice des bandits (encore que les bandits, une fois maîtres de l'auto, aient pu s'en servir, ainsi que des armes, pour de nouveaux brigandages). Notre compromis avec les bandits de l'impérialisme allemand a été analogue à celui-là.
|précisions=Lénine évoque le traité de paix de Brest-Litovsk signé avec l'Allemagne en 1918.
Ligne 229 ⟶ 217 :
}}
 
{{Citation|Le capitalisme est un mal par rapport au socialisme. Le capitalisme est un bien par rapport au Moyen Age, par rapport à la petite production, par rapport à la bureaucratie qu'engendre l'éparpillement des petits propriétaires. Puisque nous ne sommes pas encore en état de réaliser le passage immédiat de la petite production au socialisme, le capitalisme est, dans une certaine mesure, inévitable, c'est un produit spontané de la petite production et des échanges ; aussi devons-nous l'utiliser (surtout en l'orientant dans la voie du capitalisme d'état) comme maillon intermédiaire entre la petite production et le socialisme ; comme moyen, voie, procédé, modalité assurant l'accroissement des forces productives. }}
==1921==
Le capitalisme est un mal par rapport au socialisme. Le capitalisme est un bien par rapport au Moyen Age, par rapport à la petite production, par rapport à la bureaucratie qu'engendre l'éparpillement des petits propriétaires. Puisque nous ne sommes pas encore en état de réaliser le passage immédiat de la petite production au socialisme, le capitalisme est, dans une certaine mesure, inévitable, c'est un produit spontané de la petite production et des échanges ; aussi devons-nous l'utiliser (surtout en l'orientant dans la voie du capitalisme d'état) comme maillon intermédiaire entre la petite production et le socialisme ; comme moyen, voie, procédé, modalité assurant l'accroissement des forces productives.
{{Réf Livre|titre= ''Œuvres de Lénine''
|auteur=Lénine
Ligne 291 ⟶ 278 :
}}
 
{{Citation|Tous les grands propriétaires fonciers et les capitalistes, qui avaient entrepris leur offensive contre nous en 1918, essayèrent de faire croire que la famine était le résultat de l'économie socialiste. La famine a été en effet un grand malheur, un malheur si grave qu'il menaçait d'anéantir toute notre oeuvre d'organisation, toute notre oeuvre révolutionnaire. Eh bien je demande maintenant : après cette calamité inouÏe, inattendue, où en sont les choses aujourd'hui, depuis que nous avons institué la nouvelles politique économique, depuis que nous avons accordé aux paysans la liberté du commerce ? (...) Les soulèvements paysans qui, avant 1921, étaient pour ainsi dire un fait général en Russie, ont presque complètement cessé. La paysannerie est satisfaite de sa situation actuelle.}}
==1922==
Tous les grands propriétaires fonciers et les capitalistes, qui avaient entrepris leur offensive contre nous en 1918, essayèrent de faire croire que la famine était le résultat de l'économie socialiste. La famine a été en effet un grand malheur, un malheur si grave qu'il menaçait d'anéantir toute notre oeuvre d'organisation, toute notre oeuvre révolutionnaire. Eh bien je demande maintenant : après cette calamité inouÏe, inattendue, où en sont les choses aujourd'hui, depuis que nous avons institué la nouvelles politique économique, depuis que nous avons accordé aux paysans la liberté du commerce ? (...) Les soulèvements paysans qui, avant 1921, étaient pour ainsi dire un fait général en Russie, ont presque complètement cessé. La paysannerie est satisfaite de sa situation actuelle.
{{Réf Livre|titre=oeuvres de Lénine
|auteur=Lénine
Ligne 304 ⟶ 290 :
}}
 
==1923==
{{citation|Il faut toute une époque historique. En mettant les choses au mieux, nous pouvons la franchir en dix ou vingt ans.}}
{{Réf Livre|titre= Oeuvres de Lénine