« François Mitterrand » : différence entre les versions

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|année=1975}}
 
==== ''L’AbeilleL'Abeille et l’Architectel'Architecte'' ====
{{citation|citation=[[Valéry Giscard d’Estaingd'Estaing]] a pour rôle historique d’assurerd'assurer la domination des couches sociales qui l’ontl'ont placé là où il est. Il n’yn'y peut rien et moi non plus.
|précisions=20 avril 1975.}}
{{Réf Livre|titre=L’AbeilleL'Abeille et l’Architectel'Architecte
|auteur=François Mitterrand
|éditeur=Flammarion
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|année=1978}}
 
{{citation|citation=À Dublin, où je mène une délégation du Conseil général de la Nièvre, je m’étonnem'étonne auprès d’und'un vieil homme de l’existencel'existence, en [[Irlande]], de deux partis conservateurs, que rien, à première vue, ne distingue. Il se tait. J’insisteJ'insiste. Il se décide. « Ce qui les sépare ? Le mépris qu’ilsqu'ils ont l’unl'un pour l’autrel'autre. »
|précisions=2 juin 1975.}}
{{Réf Livre|titre=L’AbeilleL'Abeille et l’Architectel'Architecte
|auteur=François Mitterrand
|éditeur=Flammarion
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|année=1978}}
 
{{citation|citation=Ce vieil homme ''[Franco]'' qui va mourir, et qui n’an'a plus que le temps de tuer encore un peu, de tuer et de prier pour son âme dévote, agenouillé soir et matin et tête nue devant son Dieu, dont il n’a jamais vu qu’il saignait, par les mains, par les pieds et à l’endroit du cœur, de toutes les blessures qu’infligent à tous les suppliciés tous les bourreaux du monde ''[…]'', ce vieil homme maître des Espagnes, vainqueur des Espagnols qu’il a tués plus que personne sur la terre, si j’étais peintre, je ne ferais pas son portrait comme celui d’un monstre ou d’un fou, mais comme celui d’un homme très ordinaire, tel qu’en produit notre Occident chaque fois qu’est en péril l’ordre qu’il a sécrété, Monsieur Thiers de l’Inquisition.
|précisions=12 octobre 1975.}}
{{Réf Livre|titre=L’Abeille et l’Architecte
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|année=1978}}
 
{{citation|citation=Je suis allé cinq fois aux États-Unis d'Amérique. Je n'y étais pas retourné depuis sept ans J'y suis resté six jours. J'ai discuté une heure et demi avec [[w:Henry Kissinger|Henry Kissinger]], déjeuné, dîné, petit-déjeuné avec quinze à vingt parlementaires, ceux dont on dit qu'ils comptent, parlé devant les journalistes du ''National Press Club'', les diplomates et les hommes d'affaires du ''[[w:Council for Foreign Relations|Council for Foreign Relations]]'', ces bancs d'essai des politiques. J'ai aimé ce pays où chacun va à la rencontre du passant et ouvre grand sa porte. J'ai aimé ce pays sans mesure. À Washington, j'ai profité de quelques moments de répit pour remonter la vallée du Potomac. Quelques kilomètres au-delà des faubourgs, et j'entrais dans la Virginie d'''Autant en emporte le vent''. […] Je trouvais avec force le sentiment que j'avais éprouvé lors de mon premier séjour en 1946 : l'Amérique reste à conquérir.
J'avais, à cette époque du moteur à hélices, traversé sur un DC 3 le désert du Colorado. Cela avait duré des heures. Quoi, l'Amérique, cette terre vide, ce satellite abandonné ? À Palm Springs, où vient en week-end la gentry de Los Angeles, si l'on sort de la pelouse où l'on vous sert le thé, on vous recommande : attention aux serpents, ils tuent. À Las Vegas, on doit prendre garde, en pleine ville, à ne pas s'aventurer en dehors du trottoir. L'automobile d'un côté, le scorpion de l'autre : marchons droit. […]
Le dernier soir, nous avons contemplé New York du soixante-cinquième étage du Rockefeller Center. Si l'expression poésie pure a un sens, c'est bien là. La géométrie de cette ville a les dimensions, le rythme, d'un poème. Au-dessous de nous, s'ouvraient les entrailles de la terre, ombres et lumières absorbaient jusqu'à l'idée que l'homme eût existé. je m'étonnai d'avoir vu le matin, à l'entrée d'East River, se lever un vol de canards, des colverts. Ils avaient traversé, sans s'y mêler, une nuée d'étourneaux, juste à la croisée des eaux douces et des eaux salées.
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====''Ici et maintenant''====
 
{{citation|citation=Supposez un [[w:sondage|sondage]] sur [[w:Accords de Munich|Munich en 1938]], sur l’armisticel'[[w:Armistice du 22 juin 1940|armistice de 1940]], sur [[w:Philippe Pétain|Pétain]] en [[w:Opération Anton|novembre 1942]], et supputez le résultat probable !}}
{{Réf Livre
|titre=Ici et maintenant
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|auteur=François Mitterrand, Guy Claisse}}
 
{{citation|citation=La Droite a des intérêts, peu d’idéesd'idées, et les idées de ses intérêts. Elle se divise, comme en botanique, en grandes espèces : Droite populaire et Droite classique, plus quelques variétés. Comme le bonapartisme, le gaullisme assure la fonction intermittente de la droite populaire. Le [[Valéry Giscard d'Estaing|giscardisme]], lui, s’inscrits'inscrit dans une tradition qui n’an'a guère connu d’éclipsesd'éclipses depuis bientôt deux siècles.}}
{{Réf Livre
|titre=Ici et maintenant
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{{citation|citation=Il y a deux façons de saboter le droit de [[grève]] : le réglementer comme le fait la droite, l'utiliser à tort et à travers comme le fait le [[Parti communiste français|Parti Communiste]].}}
{{Réf Livre
|titre=Ici et maintenant
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|auteur=François Mitterrand, Guy Claisse}}
 
{{citation|citation=Tout Européen de l’ouestl'ouest, patriote en son pays, ne peut avoir qu’unequ'une pensée : détruire [[w:Conférence de Yalta|Yalta]]. Beaucoup de signes l’annoncentl'annoncent. Mais on ne sortira pas de Yalta sans crise. Nous y sommes}}
{{Réf Livre
|titre=Ici et maintenant
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|auteur=François Mitterrand, Guy Claisse}}
 
{{citation|citation=J’aimeJ'aime les [[États-Unis|Américains]], pas leur politique.}}
{{Réf Livre
|titre=Ici et maintenant
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|auteur=François Mitterrand, Guy Claisse}}
 
{{citation|citation=Oui, deux peuples pour la même terre et un Dieu de chaque côté, la diplomatie a de quoi s’essouflers'essouffler. […] L’embrouilleL'embrouille a commencé beaucoup plus tôt que les arguties de l’ONUl'[[ONU]] et durera tant qu’Israëlqu'[[Israël]] dira “jamais”"jamais" à l’existencel'existence d’und'un [[w:Palestine|État palestinien]], et l’OLPl'[[w:Organisation de Libération de la Palestine|OLP]] “jamais”"jamais" à l’existencel'existence d’Israëld'Israël. Je pense que nous devons faire la sourde oreille au rappel insistant de ces pétitions de principe et traiter la réalité en médecins de campagne.}}
{{Réf Livre
|titre=Ici et maintenant
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|auteur=François Mitterrand, Guy Claisse}}
 
{{citation|citation=Je crois qu’onqu'on ne peut traiter du devenir des pays pauvres sans s’intéressers'intéresser aux structures, et d’abordd'abord aux structures financières, qui commandent aujourd’huiaujourd'hui les [[w:Limite Nord/Sud|relations Nord-Sud]].}}
{{Réf Livre
|titre=Ici et maintenant