« Michel Henry » : différence entre les versions

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→‎Jean Leclercq, professeur de philosophie (1966- ) : Michel Henry est un penseur de l’affectivité
→‎Jean Leclercq, professeur de philosophie (1966- ) : En termes philosophiques, on dira qu’il est kierkegaardien...
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{{citation|« Ensuite, comme Michel Henry est un penseur de l’affectivité, il pense l’expérience religieuse comme un sentiment, d’où son intérêt pour Novalis et le romantisme. Michel Henry est d’ailleurs un romantique en ce sens là. Pour lui, la religiosité est un sentiment, un affect. Cela provoque la rencontre de deux méthodologies : la méthodologie de la recherche d’une parole originaire et la méthodologie de la phénoménologie matérielle. Michel Henry était fasciné par la parole de Jésus « C’est Moi la Vérité ». Sur le plan philosophique, c’est, selon lui, l’écrasement de la subjectivité sur la vérité et réciproquement. Il se passe donc cette chose inouïe, sur le plan de l’histoire des idées, qu’un homme ose dire : « La Vérité, c’est Moi. » »}}
{{Réf Article|titre=Jean Leclercq : "Michel Henry était un mystique sauvage"
|auteur=Matthieu Giroux
|publication=PHILITT (article en ligne)
|date=2 décembre 2020
|page=1
|url=https://philitt.fr/2020/12/02/jean-leclercq-michel-henry-etait-un-mystique-sauvage/}}
 
{{citation|« Il d’ailleurs étonnant de voir que Michel Henry est aujourd’hui plutôt récupéré par des chrétiens traditionalistes et assez réactionnaires. En effet, son approche des Écritures est quasi-protestante, quasi-luthérienne : il n’y a rien entre la parole et celui qui l’étudie, si ce n’est l’immédiation d’une rencontre affective. En termes philosophiques, on dira qu’il est kierkegaardien. On trouve, chez ce dernier, cette idée fondamentale qu’il n’est pas nécessaire de s’encombrer de la littérature critique car s’il fallait lire toutes les bibliothèques pour comprendre le phénomène chrétien, on en viendrait à mourir, avant toute connaissance. C’est cette posture de Kierkegaard qu’il ne cesse constamment de répéter. Sa phénoménologie atemporelle et acosmique affirme qu’entre le Christ et lui-même, il n’y a ni espace ni temps. »}}
{{Réf Article|titre=Jean Leclercq : "Michel Henry était un mystique sauvage"
|auteur=Matthieu Giroux