« Joseph Peyré » : différence entre les versions

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== ''L'Escadron blanc'', 1931 ==
{{citation|
C'était, comme tous les méharistes de la compagnie, un homme des Chaamba, mince et sec, au teint jaune, portant le collier de barbe frisée et courte de sa tribu. On l'avait surnommé l'Arzaf à cause de ses yeux bleus décolorés que le soleil semblait avoir éteints.
}}
{{Réf Livre
|titre=L'Escadron blanc
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|année d'origine=1931
|ISBN=978-2-246-15534-8
|page=16
}}
 
{{citation|
Enfin, le cavalier fut là, prit le pli, serra la main de son chef et monta en voltige sur son méhari déjà lancé. Comme doit le faire un courrier en mission, il se mit au galop. Une seconde, son burnous blanc flotta dans la nuit, et les jambes de sa monture fouettèrent le sable mat, aussitôt fauchées par l'ombre.
}}
{{Réf Livre
|titre=L'Escadron blanc
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|année d'origine=1931
|ISBN=978-2-246-15534-8
|page=26
}}
 
{{citation|
Les hommes, chargés de gandouras kaki, d'étoffes noires ou blanches, de chèches à carreaux blancs et jaunes, de bouilloires, de cordes, de couteaux, de bidons de beurre touareg, de plateaux de cuivre qui luisaient sur eux comme des soleils, remuaient une odeur chaude de poivre, de cannelle, de thé et de tabac, de suint et de cuirs verts.<br />