« Joseph Peyré » : différence entre les versions

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== ''Croix du sud'', 1942 ==
{{citation|
Qu'on ne se trompe pas sur un Brécourt. S'il est apparu comme un insensé, un homme qui ne voyait pas, et si sa vocation, dans l'autre temps, a fait sourire, c'est que nul ne l'avait compris, sauf celle qui lui est resté vouée.<br />
En vérité, Brécourt, Saharien, a aimé le Sahara comme sa vie. Il n'avait pas besoin qu'on lui ouvrît les yeux. Une lucidité amère l'éclairait, bien avant l'avertissement des hommes. Il n'a ignoré du Sud, ni réalités, ni misères. Mais il avait choisi, décidé de vivre sous sa Croix.<br />
Il a préféré à tout autre pays cette terre de solitude, où il devait, à travers les déceptions, trouver le tête-à-tête avec lui-même, la liberté et la grandeur pour lesquelles il était fait.
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{{Réf Livre
|titre=Croix du sud
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1942
|ISBN=978-2-246-80857-2
|page=7
}}
 
{{citation|
Pourquoi l'histoire d'Attalah ben Cheick, qui allait à l'aube reprendre le désert, emmenant son fils coupable, possédait-elle à ce point l'esprit de Brécourt ? Était-ce, avec la clarté blanche qui glaçait les cimetières mozabites, l'effet de l'approche de l'heure où le nomade sellerait ses montures, l'appel de l'étoile qui le conduirait ? Était-ce la faute de la lettre de Chavannes, et de sa plainte de dépossédé ? Brécourt parlait du cœur d'un Attalah, des anciennes fiertés.
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{{citation|
Était-ce vrai que vient un jour où l'homme avance en âge et, malgré tout son amour, renonce ?
}}
{{Réf Livre
|titre=Croix du sud
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1942
|ISBN=978-2-246-80857-2
|page=45
}}
 
{{citation|
Le jeune officier se baissa, afin de rattraper les papiers. Mais le commandant l'arrêta de la main. Un Brécourt n'était pas fait pour se plier. Et, à pareil moment, entre eux, les états et les circulaires pouvaient bien filer au vent du diable.<br />
— Laissez-les.
}}
{{Réf Livre