« Joseph Peyré » : différence entre les versions

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|ISBN=978-2-246-80856-5
|page=175-176
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{{citation|
Jamais l'Ourane n'avait manifesté sa haine pour le marabout. Ainsi les signes qui se multipliaient, présageant les malheurs qui allaient frapper pêle-mêle les éléments disparates et les esprits ennemis de l'Armée, faisaient éclater au jour les hostilités secrètes, les rivalités passionnées qui divisaient ce corps difforme, replâtré par l'apparente unité d'un Djehad sur le sens duquel les hommes n'étaient pas d'accord, et qui allait du pillage à l'acheminement mystique.
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{{Réf Livre
|titre=Sous l'Etendard vert
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|ISBN=978-2-246-80856-5
|page=213
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|ISBN=978-2-246-80856-5
|page=221
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{{citation|
S'il n'avait pas plu, le vent aurait eu vite fait de sécher la sueur de fièvre qui se mêlait à la chaleur épanchée de la plaie, la sueur de sang. De sa main gauche, déjà paralysée à demi, le blessé défit la guinée déchirée de son vêtement, afin d'exposer sa chair au souffle de vie. Mais seul, il le savait, le vent natal aurait pu faire le miracle. Le vent des vallées radieuses de sa montagne, des forêts de tamarix, des prairies violettes de krom, des aguilles roses de l'Atakor, de son pays qui ne connaissait pas cette pluie grise, cet étouffement, ces pleurs, et où les bruits du soir étaient des bruits de joie : le coup de feu du chasseur de mouflons, le chant du chamelier, les cloches des troupeaux.
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{{Réf Livre
|titre=Sous l'Etendard vert
|auteur=Joseph Peyré
|éditeur=Grasset
|année=1934
|ISBN=978-2-246-80856-5
|page=252
}}