« Histoire de ma vie (Casanova) » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Vol. 8 : Meilleur contexte pour 2 citations, et correction d’une erreur de numéro de page.
→‎Vol. 8 : Ajout de 3 {{Citation}} avec contexte et {{Réf Livre}}.
Ligne 2 046 :
| page = 714
}}
 
{{Citation|citation=[A]u milieu de cette misère, la gaieté se montrait sur tous les visages, ce qui me forçait à me demander ce que c’est que le bonheur.
| langue = fr
| original =
Quand la troupe se fut dépouillée de ses guenilles de théâtre et qu’elle fut costumée avec ses guenilles de tous les jours, la laide Bassi s’attacha à mon bras et m’emmena en disant que j’irais souper avec elle. Je me laissais conduire et bientôt nous arrivâmes dans une habitation telle que je me l’étais imaginée. C’était une immense chambre au rez-de-chaussée qui servait à la fois de cuisine, de salle à manger et de dortoir. […] Une seule chandelle<!--espace--> fichée dans le goulot d’une bouteille cassée,<!--virgule--> éclairait ce taudis, et comme on n’avait point de mouchettes, la laide Bassi y pourvoyait très adroitement au moyen du pouce et de l’index, et sans façon s’essuyait à la nappe après avoir jeté par terre le bout de la mèche. Un acteur, valet de la troupe, portant longues moustaches, car il ne jouait que les rôles d’assassins ou de voleur de grands chemins, servit un énorme plat de viande réchauffée qui nageait au milieu d’une quantité d’eau bourbeuse que l’on décorait du nom de sauce ; et la famille affamée se mit à y tremper du pain après l’avoir dépecé avec <!--p.723--> les doigts ou à belles dents, faute de couteau et de fourchette, mais tous étant à l’unisson, nul n’avait le droit de faire le dégoûté. Un grand pot de bière passait de convive en convive, et au milieu de cette misère, la gaieté se montrait sur tous les visages, ce qui me forçait à me demander ce que c’est que le bonheur.
| précisions= Texte Casanova/Laforgue<ref name="Casanova-Laforgue"/>.
}}
{{Réf Livre
| référence = Histoire de ma vie (Casanova)/Robert Laffont
| tome = II
| volume = 8
| chapitre = II
| page = 722-723
}}
 
 
{{Citation|citation=L’alphabet est la propriété de tout le monde ; c’est incontestable. <!--p.729-->J’ai pris huit lettres, et je les ai combinées de façon à produire le mot Seingalt. Ce mot ainsi formé m’a plu et je l’ai adopté pour mon appellatif, avec la ferme persuasion que personne ne l’ayant porté avant moi, personne n’a le droit de me le contester, et bien moins encore de le porter sans mon consentement.
Ligne 2 072 ⟶ 2 087 :
| chapitre = III
| page = 746-747
}}
 
{{Citation|citation=Sentant qu’après les services que je lui rendais d’une manière si distinguée, elle me devait quelque reconnaissance, Mme d’Aché, feignant d’être un peu indisposée, quitta le bal la première, de sorte que lorsque je ramenai sa fille chez elle, je me trouvai tête à tête en parfaite liberté. Profitant de ce hasard fait à loisir, je restai deux heures avec Mimi qui se montra douce, complaisante et passionnée, au point qu’en la quittant, je n’avais plus rien à désirer.
| précisions= Texte Casanova/Laforgue<ref name="Casanova-Laforgue"/>.
}}
{{Réf Livre
| référence = Histoire de ma vie (Casanova)/Robert Laffont
| tome = II
| volume = 8
| chapitre = III
| page = 751
}}
 
Ligne 2 181 ⟶ 2 207 :
| chapitre = VII
| page = 840
}}
 
{{Citation|citation=J’ai dormi jusqu’à deux heures, j’ai bien dîné, je suis allé chez moi pour m’habiller, puis je suis allé chez la Q… que, selon ce qu’elle m’avait dit, je ne devais pas trouver bien sage. Tout le monde jouait, elle exceptée, qui, appuyée à une fenêtre et attentive à lire, ne s’aperçut pas de mon arrivée. Elle mit dans sa poche la brochure d’abord qu’elle me vit, devenant rouge de feu. “— Oh ! je ne suis pas indiscret. Je ne dirai rien à personne que je vous ai surprise en lisant un livre de prières. — Précisément. Et je serais perdue de réputation si on savait que je suis dévote.”
| précisions=
}}
{{Réf Livre
| référence = Histoire de ma vie (Casanova)/Robert Laffont
| tome = II
| volume = 8
| chapitre = VIII
| page = 861
}}