« Benoît Mandelbrot » : différence entre les versions

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== Fractales, hasard et finance, [[w:2009|2009]] ==
{{citation|Enfin, j'espère qu'on trouvera symbolique que la substance du buisson illustrant la couverture soit de l'or presque pur, plus qu'à moitié dégagé du quartz blanc dans lequel il était enrobé lors de sa récente découverte en [[w:Californie|Californie]].
|précisions=Détail important : comme dans toute fractale réelle (par opposition aux constructions mathématiques), lesdits éléments caractéristiques ont une borne inférieure et une borne supérieure.}}
{{Réf Livre
|titre=Fractales, hasard et finance
|auteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|éditeur=[[w:Flammarion|Flammarion]]
|année=[[w:2009|2009]]
|page=9
|ISBN=978-2-0812-2510-7
|traducteur=
|année d'origine=[[w:1997|1997]]
}}
 
{{citation|Avant de s'engager dans l'ingénierie financière et ses "« produits dérivés" », il s'impose d'abord de "« s'assurer bien du fait" ». J'admire cette explication et ne sais que trop bien que, chez beaucoup de physiciens, la satisfaction que peut inspirer la découverte de la fractalité dans tant de domaines divers est tempérée dans beaucoup de cas par les lenteurs de l'explication. Cette déception s'étend à la finance et je la partage pleinement.
|précisions=[[w:Benoît Mandelbrot|Mandelbrot]] crois fortement à la sagesse du conseil de [[w:Bernard_Le_Bouyer_de_Fontenelle|Fontenelle]] que voici : ''Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien plus lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par dessus la vérité du fait ; mais enfin, nous éviterons le ridicule d'avoir trouvé la cause de ce qui n'est point.''}}
{{Réf Livre
|titre=Fractales, hasard et finance
|auteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|éditeur=[[w:Flammarion|Flammarion]]
|année=[[w:2009|2009]]
|page=2
|ISBN=978-2-0812-2510-7
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{{Réf Livre
|titre=Fractales, hasard et finance
|auteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|éditeur=[[w:Flammarion|Flammarion]]
|année=[[w:2009|2009]]
|page=191
|ISBN=978-2-0812-2510-7
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|année d'origine=[[w:1997|1997]]
}}
 
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{{Réf Livre
|titre=Fractales, hasard et finance
|auteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|éditeur=[[w:Flammarion|Flammarion]]
|année=[[w:2009|2009]]
|page=193 et 198
|ISBN=978-2-0812-2510-7
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|année d'origine=[[w:1997|1997]]
}}
 
{{citation|Le mot le plus fréquent reçoit le rang 1 ; c'est en général "le", mais quelquefois "je". Le mot de rang 2 est le mot qui devient le plus fréquent une fois négligées les répétitions du mot de rang 1... Selon la deuxième approximation de la loi dite "« de [[w:Zipf|Zipf]]-[[w:BenoîtMandelbrot Mandelbrot|Mandelbrot]]"», la fréquence des mots serait la même pour tout auteur, indépendamment de la langue utilisée. En plus, dans les langues telles que le français, plusieurs mots, parmi les plus fréquents, sont aussi les plus mal définis. Selon que l'on compte "« le" » et "« l'" » comme un ou deux mots différents, la distribution change.
|précisions=En première approximation de la [[w:Loi_de_Zipf|loi de Zipf]], la fréquence est inversement proportionnelle à dix fois. [[w:Benoît Mandelbrot|Mandelbrot]] précise que le chiffre 10 n'a aucune connexion avec le système décimal, et malgré sa simplicité, le facteur 1/10 est purement empirique.}}
{{Réf Livre
|titre=Fractales, hasard et finance
|auteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|éditeur=[[w:Flammarion|Flammarion]]
|année=[[w:2009|2009]]
|page=202 et 203
|ISBN=978-2-0812-2510-7
|traducteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|année d'origine=[[w:1997|1997]]
}}
 
{{citation|Cette loi correspond au "« moindre nombre de lettres"... »… qui insiste sur l'optimalité de la statistique des mots par rapport au problème.}}
{{Réf Livre
|titre=Fractales, hasard et finance
|auteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|éditeur=[[w:Flammarion|Flammarion]]
|année=[[w:2009|2009]]
|page=211
|ISBN=978-2-0812-2510-7
|traducteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|année d'origine=[[w:1997|1997]]
}}
 
{{citation|Ceci va dans le sens des expériences psychologiques qui suggèrent que les mots sont perçus, non pas comme des suites de lettres isolées, mais comme blocs. Entre deux codages des mots, dans le cerveau et au moyen des lettres, le seul élément commun serait le blanc...blanc… Les fréquences seront dites "« optimales" » si elles exigent le plus petit nombre moyen de lettres par mot, pour une information...information…
|précisions=Deuxième déduction : fréquences optimales.}}
{{Réf Livre
|titre=Fractales, hasard et finance
|auteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|éditeur=[[w:Flammarion|Flammarion]]
|année=[[w:2009|2009]]
|page=216
|ISBN=978-2-0812-2510-7
|traducteur=[[w:Benoît Mandelbrot|Benoît Mandelbrot]]
|année d'origine=[[w:1997|1997]]
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|page=14}}
 
{{citation|Les théories standard enseignées dans les business school évaluent la probabilité de l'effondrement du 31 août 1998 à un pour 20 millions, un événement censé n'arriver qu'une fois tous les 100 000 ans...ans… En juillet 2002, l'indice avait enregistré trois décrochages en sept jours consécutifs d'activité (probabilité : une sur 4000 milliards). Et le 19 octobre 1987, la pire journée boursière depuis au moins un siècle, l'indice avait décroché de 29,2%. La probabilité de cet événement, si l'on se fie aux calculs des théoriciens de la finance, est inférieure à une sur 10 puissance 50.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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}}
 
{{citation|Warren Buffet aimait à dire en plaisantant qu'il subventionnerait volontiers des chaires universitaires sur l'hypothèse d'efficience des marchés, afin que les professeurs forment toujours plus de financiers mal avisés qu'il pourrait ainsi plumer. Aucun des partisans de la théorie orthodoxe ''n'a jamais admis avoir eu tort, quels que soient les milliers d'étudiants auxquels ils ont enseigné des choses fausses...fausses… Apparemment, la répugnance à se rétracter n'est pas le seul apanage des théologiens''.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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|page=33}}
 
{{citation|Sharpe posa une question à Markovitz : que se passe -t'il si tout le monde sur le marché se met à jouer selon ces règles ? La réponse fut étonnante : dans ce cas, il n'y aurait pas autant de portefeuilles efficients que d'acteurs sur le marché, mais un portefeuille pour tous. }}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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|page=89}}
 
{{citation|Comme le note James, il y a une grande différence entre repérer des veines aurifères dans les relevés de cours passés, et extraire de l'or bien réel des marchés actuels...actuels… Mais clairement, les professionnels du marché ont voté : plus de la moitié des spéculateurs en devises jouent une sorte de jeu consistant à suivre la tendance.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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}}
 
{{citation|A cette époque, il n'était pas facile de trouver des historiques fiables du cours d'un titre ou d'une matière première couvrant de longues périodes. Cependant le coton constituait une exception. Depuis plus d'un siècle, la bourse du coton de New -York avait tenu des relevés quotidiens exacts...exacts… La presque totalité des échanges entre états était centralisée sur une seule place boursière.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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|page=175}}
 
{{citation|En fait, stable signifie que vous pouvez réaliser une opération sur un objet - par exemple, le tourner, le réduire, ou l'additionner à quelque chose d'autre - sans que ses propriétés de base en soient altérées.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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}}
 
{{citation|Résumons : la famille démarre avec les parents. Le père prend le temps d'horloge et le transforme en temps boursier. La mère prend le temps d'horloge et le transforme en prix. Combinés ensemble, le bébé prend le temps boursier du père et le convertit en un prix selon les règles fournies par la mère...mère… Et une belle métaphore pour notre époque, quelque cinquante ans après la découverte de la double hélice : chaque parent contribue pour moitié aux chromosomes du bébé.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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|page=235}}
 
{{citation|Considérons le problème de l'énigme de la prime de risque sur actions, un pont aux ânes depuis sa découverte il y a vingt ans par deux jeunes économistes, Rajnish Mehra et Edward C. Prescott. Pourquoi les actions récompensent-elles en moyenne leur investisseurs si généreusement ? Les données montrent que, sur l'ensemble du XXème siècle, les actions ont rapporté une ''prime'' de rentabilité massive comparée à celles d'investissements réputés plus sûrs comme les bons du Trésor américain. Les estimations, corrigées de l'inflation, de cette prîme varient selon les dates entre 4,1% et 8,4%... Tous supposaient en effet que la notion de performance "« moyenne" » d'un marché boursier avait un sens pour un individu réel ; or, en fait, ce sont les valeurs extrêmes des bénéfices et des pertes qui comptent le plus.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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|page=255}}
 
{{citation|Selon le modèle standard de la finance, dans lequel les variations de cours se distribuent sur une courbe en cloche, les probabilités de ruine sont d'environ 10 puissance moins 20. Traduction : une chance sur cent milliards de milliards...milliards… Mais si les prix varient de manière sauvage, comme je l'ai démontré dans le cas du marché du coton, alors les risques de ruine grimpent en flèche : ils sont, dans ce cas, de l'ordre de un pour dix ou de un pour trente.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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{{citation|De 1986 à 2003, le dollar a connu une longue et chaotique descente face au yen japonais. Mais pratiquement la moitié de ce déclin s'est produit en seulement dix des 4695 jours de cotation. En d'autres termes, 46% du dommage causé aux investisseurs en dollars s'est opérés pendant 0,21% des journées. Des statistiques similaires s'appliquent à d'autres marchés...marchés…}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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|page=258}}
 
{{citation|Il ne fait pas de doute que les prix financiers bondissent et sautent - à la hausse et à la baisse. En fait, je prétends que la capacité à faire des bonds, autrement dit la discontinuité, est la principale différence conceptuelle entre l'économie et la physique classique...classique… Ces variations sont particulièrement remarquables à notre ère de l'information et de sa diffusion instantanée via la télévision, Internet et les écrans des salles de marchés.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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|page=267}}
 
{{citation|L'une des théories les plus controversées concernant le cycle économique global présente justement un rythme ternaire. En 1925, l'économiste russe Dmitrievich Kondratieff postula l'existence de "« vagues longues" » de croissance et de déclin dans les grandes économies occidentales. Chaque vague durait en moyenne cinquante-quatre ans, la première ayant commencé dans les années 1780 et, prédisait-il, la troisième devant se terminer dans les années 1940...1940… mais j'observe qu'il est facile de voir une structure en vague ternaire, longue de cinquante ans, émerger d'un siècle et demi de données. Le fait de lui attribuer une signification économique en dit peut être plus sur le fonctionnement de nos esprits que sur le fonctionnement des leviers de production et de la croissance.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson
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|page=271}}
 
{{citation|Le serment d'[[w:Hippocrate|Hippocrate]] demande au médecin de ''ne pas causer de tort''. En finance, je pense que les modèles conventionnels et leurs "« corrections" » les plus récentes violent ce serment.}}
{{Réf Livre|titre=Une approche fractale des marchés : risquer, perdre et gagner
|auteur=Benoît Mandelbrot et Richard L. Hudson