Élisabeth Vigée Le Brun

peintre française (1755–1842)
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Élisabeth Vigée Le Brun, née Louise-Élisabeth Vigée le 16 avril 1755 à Paris, et morte dans la même ville le 30 mars 1842, est une artiste peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.

Élisabeth Vigée-Lebrun

Citations d'Elisabeth Vigée-Lebrun

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J’ai constamment suivi ses avis ; car je n’ai jamais eu de maître proprement dit.
  • (fr) Mémoires d'une portraitiste (1835), Élisabeth Vigée Le Brun, éd. Éditions Scala (réédition), 1999, p. 19


Dès que je rentrais dans une de ces riches galeries, on pouvait exactement me comparer à l'abeille, tant j'y récoltais de connaissances et de souvenirs utiles à mon art tout en m'enivrant de jouissances dans la contemplation des grands maîtres. En outre pour me fortifier, je copiais quelques tableaux de Rubens, Wandik, et plusieurs têtes de jeunes filles de Greuze [...]. Je dois à ce travail l'étude si importante de la dégradation des lumières sur les parties saillantes d'une tête, dégradation que j'ai tant admirée dans les têtes de Raphaël, qui réunissent il est vrai toutes les perfections.
  • Souvenirs de Mme Louise-Élisabeth Vigée-Lebrun T. 1, Elisabeth Vigée Lebrun, éd. H. Fournier, 1835-37, t. 1, partie Lettre II, p. 19 (lire en ligne)


Elle peignait au pastel des têtes où s'annonçait déjà le talent qui lui a donné une juste célébrité.
  • Souvenirs de Mme Louise-Élisabeth Vigée-Lebrun T. 1, Elisabeth Vigée Lebrun, éd. H. Fournier, 1835-37, t. 1, partie Lettre IV, p. 51 (lire en ligne)


Ah ! reprit-il en riant, madame n'est pas une ouvrière, on sait qui elle est.
- Eh bien, qui suis-je donc ? demandai-je.
- Vous êtes madame Lebrun, qui peint dans la perfection.

  • (fr) Mémoires d'une portraitiste (1835), Élisabeth Vigée Le Brun, éd. Éditions Scala (réédition), 1999, p. 80


Citations rapportées

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Elle était en train de peindre dans son atelier, disent ses Souvenirs, quand les premières douleurs sont arrivées et elle ne s'est interrompue que pour mettre au monde sa fille.
  • (fr) Madame Vigée Le Brun, Françoise Pitt-Rivers, éd. Gallimard, 2001, p. 56


Ici, enfin, je repose...
  • Épitaphe d'Élisabeth Vigée Le Brun.
  • (fr) Le grand Paris, Louis Thomas, éd. Aux armes de France, 1941, p. 87

Sur sa personne

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Toutes les élégances et les notabilités de Paris se donnèrent rendez-vous dans son atelier.
  • Les plus beaux tableaux du Louvre sur 246 gravures, Collectif, éd. Hachette, 1929, p. 127


Sur sa peinture

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La Reine Marie-Antoinette en grand costume de cour, une rose à la main, 1778

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Choisie par la cour pour réaliser un portrait de Marie-Antoinette, [...] elle la représente en pied de manière très solennelle, en sa grande parure de cour, mais très humaine aussi avec une rose à la main. Mieux : elle l'embellit ! Elle atténue ses yeux globuleux, transforme son regard myope en regard fier, raccourcit un peu son front et découvre la grâce de ses épaules.
  • Nathalie Boels-Kugel (dir.) et al, d'Art d'Art, Paris, éditions du Chêne, 2010 (ISBN 978-2-812-30101-8), p. 130 

Madame Vigée Lebrun et sa fille Julie, 1789

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Madame Vigée le Brun et sa fille Julie, 1789
Mère et fille étroitement enlacées, toutes deux vêtues de costumes grecs très en vogue, font du spectateur le témoin indispensable de leur amour.
  • (fr) Les femmes artistes sont dangereuses, Laure Adler et Camille Viéville, éd. Flamarion, 2018, p. 35


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