Automobile

véhicule routier motorisé conçu pour transporter de une à huit personnes plutôt que des marchandises

Une automobile est un véhicule terrestre à roues, propulsé par un moteur embarqué dans le véhicule. Ce type de véhicule est conçu pour le transport sur route de personnes, mais sa définition peut s'étendre jusqu'au transport de marchandises ainsi que jusqu'à des véhicules pouvant fonctionner sur tout terrains.

Je crois que l'automobile est aujourd'hui l'équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques : je veux dire une grande création d'époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s'approprie en elle un objet parfaitement magique.


Une chose que l’on ne peut jamais dénier à ce mouvement-là, à ce mois, qui s’est déroulé en novembre 2005, c’est sa vitalité, c’est son énergie. Brûler une voiture ça demande de l’énergie. Alors voilà ce qu’on dit : c’est qu’au moins là il y a une jeunesse, dont on peut regretter parfois qu’elle soit un peu apathique, un peu inerte, et donc tout le monde devrait se réjouir, d’une certaine manière, qu’elle manifeste quelque chose, et qu’elle manifeste de l’énergie. De là à savoir où nous mènera cette énergie, ça, ma fois, j’ai l’honnêteté de considérer que je n’en sais rien. Mais c’est de l’énergie, et de ça on en prend acte.
  • François Bégaudeau, Répliques, France Culture, 24 mars 2007


The Blues Brothers

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Il y a 160 kilomètres d'ici à Chicago, nous avons un réservoir plein d'essence, un demi paquet de cigarettes, il fait noir et nous portons des lunettes noires. En route.
  • (en) It's 106 miles to Chicago, we've got a full tank of gas, half a pack of cigarettes, it's dark and we're wearing sunglasses. Hit it.
  • Dan Aykroyd, The Blues Brothers (1980), écrit par Dan Aykroyd, John Landis


J'ai eu une panne d'essence ! Un pneu crevé ! Je n'avais pas assez d'argent pour un taxi ! Mon costard n'était pas prêt au pressing ! Un vieil ami a débarqué de nulle part ! Quelqu'un a volé ma voiture ! Il y a eu un tremblement de terre ! Une inondation terrible ! Des sauterelles ! Je jure devant Dieu que c'était pas ma faute !!
  • (en) I ran outta gas! I had a flat tire! I didn't have enough money for cab fare! My tux didn't come back from the cleaners! An old friend came in from outta town! Someone stole my car! There was an earthquake! A terrible flood! Locusts!! It wasn't my fault I swear to God!!!
  • John Belushi, The Blues Brothers (1980), écrit par Dan Aykroyd, John Landis (trad. Wikiquote)


Leopold Saroyan (qui vient d'anéantir la 2 CV d'Antoine Maréchal) : C'est pas grave...
Antoine Maréchal : C'est pas grave ! Vous en avez de bonnes ! Qu'est-ce que je vais devenir moi ?
Leopold Saroyan : Eh bien... piéton !

  • Louis de Funès et Bourvil, Le Corniaud (1965), écrit par Georges et André Tabet


Antoine Maréchal (Toujours à propos de sa voiture complètement détruite) : Ah elle va marcher beaucoup moins bien maintenant !

  • Bourvil, Le Corniaud (1965), écrit par Georges et André Tabet


Leopold Saroyan (au téléphone avec Ursulla l'auto-stoppeuse allemande) : Ich bin ein freund, un ami, ein freund of herr Antoine Maréchal ! He ist en danger... Verstehen sie danger ? [...] Si vous nicht interveniren, Maréchal Kaput !
Ursulla : Das ist gar nicht möglich !
Leopold Saroyan : Ça je ne peux pas vous dire ! Because der mann, der beau garçon, ach !! ist ein salopard, ein grosse salopard ... qui veut barbotieren... beg your pardon... volieren la Cadillac... Voilà, merci... (il raccroche) Bon, je crois qu'elle a capito !

  • Louis de Funès et Beba Loncar, Le Corniaud (1965), écrit par Georges et André Tabet


Dans cinq, six ans, peut-être avant, cela ne dépend que des crédits disponibles, tout le visage du monde deviendra, non plus ce qui plaît à l'homme, mais ce qui plaît à une machine nommée automobile. Il faut voir déjà les parcs automobiles américains autour des stades. Dix mille automobiles bien rangées ont enfermé leurs quarante mille esclaves dans une cuve de ciment armée pour les faire hygiéniquement se démener et crier pendant deux heures avant de reprendre le collier, non, le volant de la misère. C'est une préfiguration modeste de l'avenir.
  • Les terrasses de l'île d'Elbe, jean Giono, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2006  (ISBN 2-07-074383-7), p. 86


On en voit partout [des FFI], déguisés en militaires mais toujours en armes, comme si le danger était encore au

coin de la rue, circulant en voiture à toute vitesse, debout sur les marchepieds ou couchés sur les ailes dans des postures de combat, comme on a pu le voir sur certains films de la Révolution russe. Ils contrôlent sans ménagement l'identité des habitants aux terasses des cafés, poussent devant eux, dans les clameurs de la populace, des femmes tondues et des hommes au

visage ensanglanté.
  • Propos du général Gras de la 1re DFL sur les FFI au lendemain du débarquement de Provence
  • Historia mai-juin 1994, Yves Gras, éd. Historia, 1994, L'été de tous les succès pour de Lattre, p. 110


Les Pensées de San-Antonio, 1996

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Un piéton est un monsieur qui va chercher sa voiture.


Il y a malgré tout un avantage à tomber en panne sèche, c'est que c'est moins lourd à pousser que si le réservoir était plein.


Je parle maintenant de l'accident de la voiture, quand Bardot et Palance meurent. Moi, je les aurais filmés dans la voiture allant de plus en plus vite. Quelque chose l'aurait empêché de braquer et j'aurais montré l'accident. Vous, vous ne montrez pas cela. vous avez montré qu'ils sont morts. Ils sont entre deux camions. Pour vous, les conséquences étaient beaucoup plus importantes que l'accident lui-même.
  • Fritz Lang. Le meurtre et la loi, Michel Ciment, éd. Découvertes Gallimard, 2003, p. 94


Citations à revoir, déplacer etc..

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Prose poétique

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Francis Picabia, Dactylocoque, 1922

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J'aime la franchise, les hypocrites me dégoûtent, il faut préférer la jouissance physique à tout et ne s'abandonner qu'avec soi-même ; l'effusion partagée ressemble à deux autos face à face, qui cherchent mutuellement à se faire reculer.
  • « Dactylocoque », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 7, Décembre 1922, p. 11


André Breton, Poisson soluble, 1924

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Au Baiser de la jeune Veuve, c'était le nom de l'auberge carressée par la vitesse de l'automobile et par les suspensions d'herbes horizontales. Aussi jamais les branches datées de l'année précédente ne remuaient à l'approche des stores, quand la lumière précipite les femmes au balcon.


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