Genève
ville de Suisse et chef-lieu du canton de Genève
Genève est le chef-lieu du canton de Genève et la deuxième ville la plus peuplée de Suisse, avec 191 415 habitants en 2010.
De toutes les villes du monde, de toutes les patries intimes qu'un homme cherche à mériter au cours de ses voyages, Genève me semble la plus propice au bonheur.
- Œuvres complètes, Jorge Luis Borges, éd. Gallimard, 1999, t. 2, p. 884-885
Avec ce grand miroir du lac et ce brillant fleuve azuré, Genève a double ciel.
- Histoire de France, Jules Michelet, éd. Simon Raçon et Comp, 1836, p. 101
Robert de Traz, L'Esprit de Genève, 1929
modifierCité d’immigration et de refuge, résumé des nations, Genève doit au dehors la plupart de ses qualités, mais elle les refond et les refrappe à son image. Son génie consiste à enrôler les hommes qui lui arrivent d’ailleurs pour en faire des hommes d’ici.
- L'Esprit de Genève (1929), Robert de Traz, éd. L'Âge d'homme, 1995, p. 45
Parce que dans cet espace si resserré, dans ce creuset minuscule mais souverain, les dialogues de tant d’espèces
différentes ont été malaxés ensemble, parce que tant d’idées ont été exprimées, accueillies, débattues, parce que tant de
gens ont accouru ici et tant d’autres se sont enfuis […], on peut le dire : Genève est une ville où nul homme n’est étranger.- L'Esprit de Genève (1929), Robert de Traz, éd. L'Âge d'homme, 1995, p. 55
[L’esprit de Genève] cesse d’être l’apanage exclusif des genevois, il est invoqué par la plupart des nations de la terre. Le nom même de Genève, rayonnant au-dessus des significations particulières, subit l’étrange aventure de se transformer en symbole.
- L'Esprit de Genève (1929), Robert de Traz, éd. L'Âge d'homme, 1995, p. 56
En arrivant à Genève, je commençai par tomber de Charybde en Scylla: je n'étais pas là depuis une heure que j'avais déjà compris qu'à Genève, être Suisse allemand ou personne, c'était à peu près pareil. Personne, rien, du vent.
- Au cours de l'année 1961
- Sports, affaires, cinema: La success story d'un suisse parti de rien, Hans Leutenegger, éd. Favre, 2009, chap. IV, p. 35