Henning von Tresckow

général allemand

Henning von Tresckow (10 janvier 1901 à Magdebourg - 21 juillet 1944 à Ostrow, près de Białystok, Pologne), est un militaire allemand, Generalmajor de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale et opposant à Adolf Hitler.

Henning von Tresckow

Citations rapportées de Henning von Tresckow

modifier

L’attentat doit avoir lieu, coûte que coûte. S’il ne réussissait pas, il faut quand même agir à Berlin. Car il n’y va plus d’un objectif pratique, mais il faut que le mouvement allemand de résistance ait osé au péril de sa vie porter un coup décisif. À côté, peu importe le reste.

  • "coûte que coûte" était écrit en français, citation rapportée par Fabian von Schlabrendorff


Il fallait que l'attentat ait lieu et que ce « geste décisif », selon le mot de Henning von Tresckow, sauve l'Allemagne du naufrage moral. Il l'a dit : « La valeur morale d'un homme commence là où celui-ci est prêt à sacrifier sa vie pour ses convictions. »


Désormais, le monde entier va s'abattre sur nous et nous insulter. Mais je reste convaincu que nous avons bien agi. Je ne considère pas seulement Hitler comme le pire ennemi de l'Allemagne, mais aussi comme le pire ennemi du monde. Lorsque je me présenterai devant le tribunal de Dieu, d'ici à quelques heures, pour rendre compte de mes actes, je crois pouvoir défendre en toute bonne conscience ce que j'ai fait dans mon combat contre Hitler.

  • Henning von Tresckow tient ces propos alors qu'il vient d'apprendre l'échec de l'attentat du 21 juillet. Il se donnera la mort quelques heures plus tard.
  • Ils étaient allemands contre Hitler, Philippe Meyer, éd. L'âge d'homme, 2015  (ISBN 978-2-7067-1116-9), p. 221


Citations sur Henning von Tresckow

modifier
« Au revoir, nous nous reverrons dans un monde meilleur. » Tresckow monta à bord de la voiture, qui démarra, emmenant vers la mort l'âme de cette vaste conjuration dont Oster avait été le cerveau, Beck la moelle épinière et Stauffenberg le bras armé. Tresckow avait posté, le matin du 21 juillet, une lettre d'adieux pour sa femme, maquillée en banale missive. Quelques jours auparavant, il avait glissé dans un courrier à sa chère Erika une coupure de journal reprenant ce poème :

Celui qui parvient à garder ses rèves d'enfant dans leur pureté,
A les conserver sous sa poitrine nue et sans défense,
Celui qui, malgré les ris de ce monde, ose vivre comme il l'a rêvé dans son enfance,

Jusqu'au dernier jour : oui, celui-là est un homme, un homme dans son entier.


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :