L’ironie est une forme d’expression qui consiste à dire l’inverse de ce que l’on pense, tout en s'efforçant de laisser entendre la distance qui existe entre ce que l’on dit et ce que l’on pense réellement.

Bande Dessinée

modifier

Hugo Pratt, La Ballade de la mer salée, 1975

modifier
Commandant Rinald Groovesnore à un collègue : Tu voudrais être ironique, mais tu arrives seulement à être sarcastique, mon vieux. Et entre les deux, il y a la même différence qu'entre un rot et un soupir !
  • La Ballade de la mer salée, Hugo Pratt, éd. Casterman, 1989, p. 190


Cinéma

modifier

Henri Jeanson, Fanfan la Tulipe, 1952

modifier
L'ironie doit aller de haut en bas, jamais de bas en haut.
  • Cette réplique fut attribuée à l'acteur Jean Parédès.


Littérature

modifier

Claude Martin

modifier
Muecke distingue l'ironie ouverte de l'ironie fermée, l'ironie verbale de l'ironie situationnelle et établit quatre modes ironiques : l'ironie impersonnelle, l'ironie de l'abaissement de soi-même, l'ironie de l'ingénu et l'ironie dramatique.
  • « Corydon, Si le grain ne meurt, Les Faux-Monnayeurs », regards intertextuels, Claude Martin, éd. Association des Amis d'André Gide, 1984, p. 106


Jonathan Coe, Une touche d'amour, 1989

modifier
Ce qu’on appelle ironie en littérature correspond d’habitude à ce qu’on appelle douleur, malheur et mésentente dans la vie réelle.
  • Une touche d'amour (1989), Jonathan Coe (trad. Jean Pavans), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002, p. 216


Les hommes aiment l’ironie, parce qu’elle s’attache à des sentiments de pouvoir, de froideur et de supériorité, qui sont innés chez eux.
  • Une touche d'amour (1989), Jonathan Coe (trad. Jean Pavans), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002, p. 217


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :