Les Français d'abord (1984)Modifier
Moi, je suis devenu anticommuniste à seize ans. J'avais été révolté par le comportement de certains justiciers d'occasion à la Libération.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 31
Nous croyons à la supériorité de la civilisation occidentale.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 73
La France ne peut être, en effet, en mesure de garantir son indépendance que si elle dispose d'un peuple jeune, vigoureux et nombreux. De même qu'une maison désertée par ses propriétaires court le risque permanent d'être visitée par des cambrioleurs ou occupée par des squatters, un pays qui se dépeuple est condamné à terme à devenir la propriété de l'étranger, la victime de tous les pillages et le cadre de toutes les oppressions.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 94-95
Les révolutionnaires, même de robe, ne sont pas les fauves de l'Histoire, ils n'en sont que les charognards. Ils ne dévorent que des sociétés mortes et n'attaquent que des institutions malades ou débiles.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 116
La prison [...] ne doit pas être [...] un lieu de repos ou de retraite dont on prend congé quand on le souhaite.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 118
Ceux qui se tiennent debout et qui ont une dignité de comportement, passent pour être de redoutables savonaroles, alors que nous ne sommes que des Français qui voulons rester fidèles à leurs traditions nationales et spirituelles.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 173
Je suis réactionnaire.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 176
L'Histoire ne pardonne pas aux peuples qui se couchent.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 181
Nous sommes pour la justice et non pas pour l'égalité.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 183
Je repousse de toutes mes forces l'idée d'un « melting pot » mondial, aussi bien pour les hommes que pour les chiens ou les chevaux.
Les Français d'abord, Jean-Marie Le Pen, éd. Carrère-Michel Lafon, 1984, p. 185
L'Europe est quand même la patrie de l'homme blanc, pas celle de l'homme gris.
L'Espoir, entretiens de J.P. Gabriel et Pascal Gannat avec Jean-Marie Le Pen, éd. Albatros, 1989, p. 103
Les partisans de M. Mitterrand ont attaché son nom au concept de génération. Mon ambition serait d'attacher le mien à celui de régénération.
L'Espoir, entretiens de J.P. Gabriel et Pascal Gannat avec Jean-Marie Le Pen, éd. Albatros, 1989, p. 149
Socialement je suis de gauche, économiquement je suis de droite, nationalement je suis de France !
Jean-Marie Le Pen, 16 avril 2002, Marseille, dans
France 3, paru 17 avril 2002, Fabrice Turpin et Luc Haedrich.
Je sais quand même qu'il y a un certain nombre de sots dans les dirigeants des partis politiques de gauche. Je ne suis pas sûr que les électeurs de gauche soient aussi sots que ça, et quand on leur demande d'aller voter en se bouchant le nez, je leur conseille en plus de se mettre une casserole sur la tête. Comme ça, ils auront vraiment l'air de ce qu'ils sont !
Jean-Marie Le Pen, 2 mai 2002, Marseille, dans
France 2, paru 3 mai 2002, Michael Darmon et Yves Junqua.
Fils de la Nation, Mémoires (2018)Modifier
Monsieur, nous voudrions savoir trois choses: ce que vous dites dans vos discours, qui sont les gens qui viennent vous entendre, comment votre discours est accueilli.
Fils de la Nation, Mémoires, Jean-Marie Le Pen, éd. éditions Muller, 2018, p. 208
Thémis est la servante du pouvoir. Je fais confiance à la justice de mon pays pour ne pas juger en équité ni même en droit, mais pour faire droit aux exigences de la politique.
Fils de la Nation, Mémoires, Jean-Marie Le Pen, éd. éditions Muller, 2018, p. 336
Je n'entre pas dans une organisation dont la hiérarchie est secrète, car je n'y aurais aucun moyen de connaître les chefs, leur objectif réel, leur stratégie. Je pourrais être commandé par mon concierge. C'est pour cela entre autres que j'ai refusé d'intégrer la franc-maçonnerie les trois fois où l'on me l'a proposé (…).
Fils de la Nation, Mémoires, Jean-Marie Le Pen, éd. éditions Muller, 2018, p. 310
Je rappelle qu'à l'époque le Sahara dépendait de l'OCRS, l'organisation commune des régions sahariennes qui regroupait le Mali, le Tchad, le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, la Mauritanie. On a "donné" au FLN quelque chose qui, du point de vue de la recherche et des investissements, appartenait à la France, et, du point de vue du territoire à cinq ou six peuples.
Fils de la Nation, Mémoires, Jean-Marie Le Pen, éd. éditions Muller, 2018, p. 396
Parmi les causes de la baisse de la natalité figure aussi un dégoût de transmettre chez les générations en âge de le faire. Il ne doit pas tout à l'égoïsme mais se trouve accentué par la haine de l'héritage à transmettre, haine qui fait l'objet d'un enseignement systématique par le biais de la repentance. On apprend aux jeunes Européens de souche à ne pas se perpétuer, à y voir une opération illégitime. Comme si l'Europe devait devenir le lieu de vie d'un agrégat viager de populations, dont les bénéficiaires seraient renouvelés en permanence par l'immigration. Il paraît toutefois que cette chose est impossible, car le grand remplacement des populations entraîne nécessairement le grand remplacement des valeurs, les sociétés fracassées par l'invasion ne pouvant trouver les forces qui permettraient de perpétuer les formes mentales qui les ont produites.
Fils de la Nation, Mémoires, Jean-Marie Le Pen, éd. éditions Muller, 2018, p. 287-288
Il a jeté sur les routes d'Europe, des centaines, peut-être des milliers de proscrits, puis bloqué dans un exil intérieur des millions d'autres qui s'y sont consumés. Ces citoyens excellents, comme brûlés, amers, stérilisés, devaient longtemps demeurer perdus pour la France, leur ardeur et leur compétence lui manqueraient. C'est en leur nom que je suis devenu président du Front National, au nom des Français rejetés. J'en voyais passer quelques uns dans notre paria club de la rue Quincampoix, amicaux mais désolés, chassés, ruinés. J'ai eu la chance, à la réflexion, d'être rejeté, pour pouvoir les représenter. Ils m'ont adoubé tribun des rebelle. J'ai pu devenir ainsi la voix des sans voix, l'homme qui préconise le gouvernement de la plèbe par la plèbe, des paris par les parias et pour les parias contre la caste mondialiste.
Fils de la Nation, Mémoires, Jean-Marie Le Pen, éd. éditions Muller, 2018, p. 399
Comment expliquer dans ces conditions la mise en route d'un tel flux migratoire? Par les besoins de l'économie en main-d'oeuvre? Mais les gains de productivité et le choix de l'automatisation auraient pu épargner aux sociétés européennes l'importation de main-d'oeuvre non européenne, le Japon en a donné l'exemple. On a vu d'ailleurs notre volant de chômage augmenter de façon brutale, ce qui en faisant pression sur les salaires a pu satisfaire certains patrons à courte vue mais ne répond pas à une saine gestion de l'économie, ni à la moindre nécessité économique.
Fils de la Nation, Mémoires, Jean-Marie Le Pen, éd. éditions Muller, 2018, p. 284
Ce n'est donc pas par haine des Algériens, ou des Marocains, ou des Sénégalais, qui ont été mes frères d'armes, que j'ai combattu la politique d'immigration de la Cinquième République à partir des années soixante-dix, mais par amour de la France. Et ce sont les gaullistes, et avec eux la gauche qui les a soutenus, qui se sont mis en contradiction avec leurs principes. Puisqu'ils venaient de séparer le destin de la métropole d'avec celui des peuples de son empire chez eux, au nom de quoi le renouer subrepticement chez elle? Après avoir coupé un fil au nom de l'anticolonialisme, pourquoi le renouer en installant des colonies étrangères en France?
Fils de la Nation, Mémoires, Jean-Marie Le Pen, éd. éditions Muller, 2018, p. 281-282
Jeanne ! Au secours !
Jean-Marie Le Pen, 1
er mai 2015, Paris, dans
France 2, paru 1
er mai 2015, Guillaume Daret et Florian Le Moal.
Je préfère ma fille [ou ma famille] à mes amis, mes amis à mes voisins, mes voisins à mes compatriotes, mes compatriotes aux Européens.
Je suis un sceptique. Je ne veux pas qu'on me fasse prendre des vessies pour des lanternes. Je ne veux pas qu'on m'impose de croire à quoi que ce soit. Et j'essaye d'appliquer mon intelligence et mon expérience aux jugements sur les éléments en ma possession. Quand on me dit qu'un avion a percuté le Pentagone et qu'on ne trouve ni sièges, ni réacteurs, ni queue, ni roues, ni rien, je me dis quand même que c'est un avion fantôme! Quand on me dit qu'il y avait trois mille morts dans la "tour infernale", et qu'on n'a trouvé que trois cents cadavres, je me dis qu'il en manque deux mille sept cents... Mais je sais qu'il est tout à fait dangereux de dire ça (...)
- A une question d'un journaliste lui demandant sa lecture du 11 septembre
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 34
Jean-Marie Le Pen : Je suis passionné par l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale.
Paul-Jacques Truffaut : Six millions de morts, c'est un point de détail ?
Jean-Marie Le Pen : Six millions de morts ? Comment ?
Paul-Jacques Truffaut : Six millions de Juifs morts pendant la Seconde Guerre mondiale, vous considérez que c'est un point de détail ?
Jean-Marie Le Pen : La question qui a été posée est de savoir comment ces gens ont été tués ou non.
Paul-Jacques Truffaut : Ce n'est pas un point de détail !
Jean-Marie Le Pen : Si, c'est un point de détail de la guerre. Voulez-vous me dire que c'est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire, que c'est une obligation morale ? Je dis qu'il y a des historiens qui débattent de ces questions.
Paul-Jacques Truffaut : Une immense majorité d'historiens et quelques autres l'ont dit et prouvé.
Olivier Mazerolle : Vous-même, monsieur Le Pen, considérez-vous qu'il y eut un génocide juif par les chambres à gaz ?
Jean-Marie Le Pen : Il y eut beaucoup de morts, des centaines de milliers, peut-être des millions de morts juifs et aussi des gens qui n'étaient pas juifs.
Le patronat défend l’entrepreneur comme la corde soutient le pendu.
- Discours lors du défilé du Front National à Paris, le 1er mai 2008.
Non, mesdames et messieurs, la France n’est plus un pays libre, ni d’ailleurs un pays d’hommes libres. Tout le monde se couche, tout le monde s’écrase, tout le monde se tait, pour ne pas offenser les puissants, pour ne pas encourir leurs foudres.
- Discours lors du défilé du Front National à Paris, le 1er mai 2008.
L’Union Européenne est un dinosaure sans vigueur, impotent, contraint pour sa défense à consentir à n’être qu’un protectorat des États-Unis.
- Discours lors du défilé du Front National à Paris, le 1er mai 2008.
Ce qu’il faut dire aux Algériens, ce n’est pas qu’ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d’eux. C’est qu’ils ne sont pas un fardeau ou que, s’ils le sont pour l’instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d’une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. J’affirme que dans la religion musulmane rien ne s’oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l’essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D’autre part, je ne crois pas qu’il existe plus de race algérienne que de race française [...]. Je conclus : offrons aux musulmans d’Algérie l’entrée et l’intégration dans une France dynamique. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant: « Vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau », disons leur : « Nous avons besoin de vous . Vous êtes la jeunesse de la Nation » [...] Comment un pays qui a déploré longtemps de n’avoir pas assez de jeunes pourrait-il dévaluer le fait d’en avoir cinq ou six millions ?
Jean-Marie Le Pen, 2e séance du
28 janvier 1958, Assemblée nationale, dans
JO - Débats parlementaires - Assemblée nationale (1958), p.310-311, paru
1958, Journal officiel.
Il faut dénoncer l'amalgame trompeur que recouvre l'appellation "immigré" et distinguer les étrangers d'origine européenne faciles à intégrer et ceux issus du Tiers Monde difficilement assimilables en raison à la fois de leur importance numérique et de leur spécificité culturo-religieuse qui les incite à refuser l'assimilation, sous la poussée d'éléments intégristes ou à l'invitation des gouvernements de leur pays d'origine.
Pour la France, Jean-Marie Le pen, éd. Alabatros, 1986, p. 112
Si vous êtes fidèles à la France, si vous l’aimez, si vous adoptez ses lois, ses mœurs, sa langue, sa façon de penser, en un mot, si vous vous intégrez complètement à elle, nous ne vous refuserons pas d’être des nôtres, pour peu qu’il y ait une étincelle d’amour et non pas seulement un intérêt matériel dans
votre démarche. Mais si vous êtes fidèles à vos racines – ce qui est en soi respectable et que je respecte –, si vous prétendez vivre dans vos lois, vos mœurs à vous, avec votre culture, alors il vaut mieux que vous rentriez chez vous, sans cela tout se terminera très mal.
- Article intitulé « Discours aux jeunes beurs arrogants », ainsi que le président du FN l’avait présenté.
On appelle extrémistes des gens qui sont très mécontents de la politique suivie par le gouvernement.
- Interview donnée au Bien Public
« Jean-Marie Le Pen : « De la remise en ordre » », Jean-Marie Le Pen,
Le Bien public dimanche (ISSN 0998-4593), nº 1669,
1er février 2009, p. 4
Un parti politique, contrairement à ce qu'affirment des gens qui n'ont approché le pouvoir que de très loin, ce n'est pas seulement fait pour prendre le pouvoir. C'est certes un objectif admirable mais sa mission est aussi d'influer dans la vie politique de son temps, de retarder ce qui est mauvais, d'accélérer ce qui est bon, et en l'occurrence, sur un marché relativement libre, le fait de nous disputer les voix lors des élections oblige les autres partis à tenir compte de ce que nous sommes, voire dans certains cas à s'aligner sur nous ou même à phagocyter nos idées.
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 27
Oui, nous sommes un pays d'asile quand il s'agit de recevoir quatre poètes grecs persécutés et un littérateur russe échappé de Sibérie. Mais pas quand il en arrive quatre cent mille par an pour venir manger du maïs et du grain !
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 31-32
Or la révolution actuelle, telle qu'elle est voulue, décidée à divers échelons, est une révolution mondialiste. C'est la construction d'un gouvernement mondial. Et conséquemment, comme l'a dit Rockefeller, c'est la fin des nations. Les nations c'est l'ennemi. C'est une des raisons pour lesquelles je suis, si vous le voulez, farouchement nationaliste.
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 34
Je crois que le mondialisme est une idéologie mortelle et absurde compte tenu de l'expansion continue de la population mondiale. Dans cet océan d'improbabilités, je défends mon frêle esquif, d'abord parce que j'y vis.
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 34
C'est vieux comme l'histoire. C'est le Club de Rome, la croissance zéro. C'est une philosophie, celle de l'ascèse. Mon bon monsieur, on mange trop, il faut manger moins. Vous serez plus beau, plus mince et plus sain.
- Interrogé sur ce qu'il pensait à propos de la décroissance.
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 36
Il y a six millions de Musulmans chez nous. Vous savez que j'ai été condamné à trois mois de prison et à vingt mille euros d'amende pour avoir dit que le jour où ils seraient vingt millions, ils nous faudra descendre des trottoirs et baisser les yeux. Alors que dans mes auditoires, combien de fois m'a-t-on dit: “C'est déjà comme ça Monsieur Le Pen !”
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 35
Je crois que le peuple breton a changé de nature. Quand la mer était cruelle et quand la terre était pauvre, les Bretons étaient une grande race. Maintenant qu'ils sont CFTC, CFDT, lecteurs d'Ouest France, ouailles et curés socialistes, je ne sais pas.
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 34
Je suis un sceptique. Je ne veux pas qu'on me fasse prendre des vessies pour des lanternes. Je ne veux pas qu'on m'impose de croire à quoi que ce soit. Et j'essaye d'appliquer mon intelligence et mon expérience aux jugements sur les éléments en ma possession. Quand on me dit qu'un avion a percuté le Pentagone et qu'on ne trouve ni sièges, ni réacteurs, ni queue, ni roues, ni rien, je me dis quand même que c'est un avion fantôme ! Quand on me dit qu'il y avait trois mille morts dans la "tour infernale", et qu'on n'a trouvé que trois cents cadavres, je me dis qu'il en manque deux mille sept cents… Mais je sais qu'il est tout à fait dangereux de dire ça (…)
- A une question d'un journaliste lui demandant sa lecture du 11 septembre.
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 34
Je pense que l'élection d'Obama n'est pas un fait spontané. C'est quelque chose qui a été mis sur orbite, un peu comme l'élection de miss France cette année [...] Ce n'est pas un noir américain. C'est un métis, donc en ce sens, c'est un mondialiste. Ce n'est pas un personnage interne à la politique américaine comme pourrait l'être un Noir américain, un pasteur du type Farrakhan ou quelqu'un d'autre. Obama est un drapeau.
- À une question d'un journaliste lui demandant si l'élection d'Obama pourra faire jurisprudence en France en 2017.
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 33
A titre individuel, c'est une liberté qu'ont les hommes, que je ne condamne pas. Mais je ne suis pas pour une politique de métissage. Je ne suis pas pour en faire une pratique généralisée à encourager. C'est un choix personnel qu'assument, avec les risques que cela comporte, les gens qui sont portés à le faire.
- À une question d'un journaliste lui demandant ce qu'il pense du métissage.
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 32
Le parti ne se bat pas pour une vision du monde mais pour la France et les français. Son objectif est de renforcer la France, de la faire survivre et de lui donner les plus grandes forces possibles, aussi bien institutionnelles que charnelles. Mais le Front National n'est pas idéologue en lui-même. Il a un programme de gouvernement. Sa seule idéologie, c'est le patriotisme. Ce n'est pas une idéologie nouvelle [...].
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 32
La "mystique militante" a pour l'instant disparu de la vie politique française. On ne voit de "mystique militante" dans aucune formation politique ou para-politique. En Italie, les Brigades rouges ont eu jusqu'à quatre mille types en prison. En France, les gens d'Action directe étaient huit en prison...
- À une question d'un journaliste lui demandant s'il a réussi à créer une "mystique militante" au FN.
« Entretien vérité avec Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen, propos recueillis par Eugène Krampon,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 31, hiver 2009, p. 29
Toute immigration nouvelle doit être interdite. Si l'on n'y prend garde, la France sera bientôt débordée par l'afflux d'étrangers. Ce débordement s'effectue selon une loi quasi-météorologique de hautes pressions démographiques se déversant sur cette zone de basses pressions que sont l'Europe et le monde blanc.
- Déclaration faite dans la perspective des élections législatives françaises de mars 1978.
« Immigration, de la dénonciation à l'acceptation », Jean-Marie Le Pen cité par Edouard Rix,
Réfléchir & Agir (ISSN 1273-6643), nº 34, hiver 2010, p. 47
Oui, il y a inégalité des races, comme il y a inégalité des civilisations, je persiste et signe […]. Sans inégalité, la France ne serait pas la France.
- Déclarations de Jean-Marie Le Pen le 12 octobre 1996, devant deux cents personnes dans un salon de l’hôtel Lutetia
En gros et en détail: Le Pen au quotidien, 1987-1997, Maurice Rajsfus, éd. Paris Méditerranée, 1998, p. 94
Croyons-nous pour autant que l'anarchisme triomphera comme force révolutionnaire et bâtira la société rêvée par Proudhon et ses disciples ? Non. Nous sommes plus près de croire avec Rudigès que la vocation de l'anarchisme est à la fois plus profonde et plus durable : « La défense de l'homme, de sa personnalité, maintenant, demain et toujours, et dans toutes les formes de société imaginables. » Jamais la tâche ne sera achevée, la tâche de l'anarchisme, c'est de défendre l'individu de son annulation dans la communauté mais en sachant que la tension subsistera toujours.
L’anti-racisme, instrument politique d’aujourd’hui, comme le fut l’anti-fascisme avant guerre n’est pas un non racisme c’est un racisme inversé, un racisme anti-français, anti-blancs, anti-chrétiens.
L'homosexualité n'est pas un délit, mais [...] elle constitue une anomalie biologique et sociale.
Le fondateur du fascisme fut un député socialiste italien, Benito Mussolini, que les deux principaux chefs de la collaboration avec l'Allemagne Nazie pendant l'occupation, furent Marcel Déat, ancien secrétaire du parti socialiste SFIO et Jacques Doriot, ancien secrétaire du parti communiste et que ce n'est pas Jean-Marie Le Pen qui a été décoré à Vichy de la francisque mais le président de la république François Mitterrand [...].
- Séance inaugurale du conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur 26 Mars 2010
Jean-Marie Le Pen, 26 mars 2010, Marseille, dans
La Provence.
Je ne suis pas Charlie Hebdo. Ce journal anarchiste était l’ennemi direct de notre parti le Front national, et ses journalistes, il y a quelques années, rassemblaient des signatures pour une pétition exigeant notre interdiction. Et tous ces politiciens, qui sont sortis manifester, ce ne sont pas des Charlie, mais des charlots !
« Charlie Hebdo » : la petite musique conspirationniste de Jean-Marie Le Pen », Jean-Marie Le Pen,
LeMonde.fr, 16 janvier 2015 (
lire en ligne)
Nous devons impérativement nous entendre avec la Russie pour sauver l’Europe boréale et le monde blanc.
« Jean-Marie Le Pen : « On n’est trahi que par les siens », Jean-Marie Le Pen,
Rivarol, nº 3183, 9 avril 2015 (
lire en ligne)
Je comprends tout à fait qu’on mette en cause la démocratie, qu’on la combatte, ce n’est pas le problème.
« Jean-Marie Le Pen : « On n’est trahi que par les siens », Jean-Marie Le Pen,
Rivarol, nº 3183, 9 avril 2015 (
lire en ligne)
En ces fêtes pascales où la vie triomphe sur la mort, l’espérance sur le désespoir, nous devons plus que jamais croire aux Pâques françaises tant il est vrai que c’est la nuit qu’il est beau de croire en la lumière.
« Jean-Marie Le Pen : « On n’est trahi que par les siens », Jean-Marie Le Pen,
Rivarol, nº 3183, 9 avril 2015 (
lire en ligne)
J’ai d’ailleurs toujours contesté la ligne de dédiabolisation car par définition c’est l’adversaire qui nous diabolise. Si nous voulons qu’il cesse de nous diaboliser, c’est qu’en réalité nous nous rapprochons de lui.
« Jean-Marie Le Pen : « Abandonner le nom du Front national serait criminel », Jérôme Bourbon et Robert Spieler, Rivarol, 24 décembre 2015, p. 2
Je considère la politique comme un devoir. J'en ferai donc usque ad mortem.
« Jean-Marie Le Pen : « Abandonner le nom du Front national serait criminel », Jérôme Bourbon et Robert Spieler, Rivarol, 24 décembre 2015, p. 2
Je n’ai pas d’amour-propre d’auteur, je ne tiens pas du tout à apparaître comme le deus ex machina du grand rassemblement national.
« Jean-Marie Le Pen : « Abandonner le nom du Front national serait criminel », Jérôme Bourbon et Robert Spieler, Rivarol, 24 décembre 2015, p. 2
Vous n'ignorez pas que vous cristallisez sur votre personne un certain nombre de répulsions patriotiques et presque physiques.
Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France, Michel Winock, éd. Seuil, coll. « Points Histoire n° 131 », 2014
(ISBN 978-2-7578-4305-5), partie I. « Du nationalisme français », chap. 4. « Portrait d'un chef : Jean-Marie Le Pen », p. 56