Jean Cocteau
poète, peintre, dessinateur, dramaturge et cinéaste français
Jean Maurice Eugène Clément Cocteau (5 juillet 1889 – 11 octobre 1963) est un poète, romancier, et réalisateur français.
Festival
modifier- Voir le recueil de citations : Festival de Cannes
- Voir le recueil de citations : Le Coq et l'Arlequin
- Voir le recueil de citations : Thomas l'imposteur (roman)
Citations diverses
modifierLa source désapprouve presque toujours l'itinéraire du fleuve.
- « Le Rappel à l'ordre » (1926), dans Romans, Poésies, Œuvres diverses, Jean Cocteau, éd. LgF, coll. « La Pochothèque », 1995 (ISBN 2253132217), p. 430
- Citation choisie pour le 14 octobre 2010.
Anubis : Beaucoup d'hommes naissent aveugles et ils ne s'en aperçoivent que le jour où une bonne vérité leur crève les yeux.
- La Machine infernale, Jean Cocteau, éd. Livre de poche, 1962, p. 77
En fin de compte, tout s’arrange, sauf la difficulté d’être, qui ne s’arrange pas.
- La Difficulté d’être, Jean Cocteau, éd. Éditions du Rocher, 1957, p. 6
Dans la vie, on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait.
- (fr) Une idée positive par jour, Janine Casavecchie, éd. Édition du chêne, 2007 (ISBN 978-2-84277-796-8), p. 110
- Citation choisie pour le 12 octobre 2009.
Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant de renvoyer les images.
- voix off, Le sang d'un poète (1930), écrit par Jean Cocteau
N'essayez pas de détruire une légende. L'Histoire montre du vrai qui se déforme à la longue et devient faux. La légende montre du faux qui prend forme et devient vrai à la longue. Cette vérité mystérieuse l’emporte même sur les preuves, et malheur à ceux qui plaident contre elle.
- « Zola, le poète », Jean Cocteau, Les Cahiers naturalistes : bulletin officiel de la Société littéraire des amis d'Emile Zola, vol. 4 nº 11, 1958, p. 442 (lire en ligne)
- « Zola » (1958), dans Mes Monstres sacrés, Jean Cocteau, éd. Encre Éditions, coll. « Arcanes du temps », 1979, p. 60
Citations rapportées
modifierLa carte de notre vie est pliée de telle sorte que nous ne voyons pas une seule grande route qui la traverse, mais au fur et à mesure qu'elle s'ouvre, toujours une petite route neuve.
- Que serais-je sans toi ?, Guillaume Musso, éd. XO Éditions, 2009 (ISBN 978-2-84563-419-0), partie 2 (« Les rues de San-Francisco »), chap. 16 (« California here I come »), p. 161 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Ne réveillez pas ce fantôme d'une Liane qui entre ; c'est celui de la jeunesse d'une reine de la mode, Liane de Pougy. Liane vient de quitter sa loge, c'est-à-dire son cabinet de toilette. Elle a traversé les coulisses, c'est-à-dire la place de la Concorde. Elle est bonne, elle est simple, elle est douce. Seulement, elle joue un rôle qui ne l'autorise à être ni simple, ni douce, ni bonne. Toute son attitude hautaine déclare : N'approchez pas. Danger de mort.
- Au sujet de Liane de Pougy.
- (fr) Trois Grâces de la Belle Époque, Jean Cocteau, cité par Claude Dufresne, éd. Bartillat, 2003, p. 125
D'autres auteurs le concernant
modifierFrancis Picabia
modifierNietzsche vivait sur le pont du surhumain ; Jean Cocteau vit sur le pont de la concorde.
- « Dactylocoque », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 7, Décembre 1922, p. 11
Liane de Pougy
modifierCocteau est un causeur éblouissant, ardent, ironique, bondissant, élégant et abondant. Il est délicieux, un peu... répugnant et très inquiétant. Il tuerait avec un mot (...)
- Au sujet de Jean Cocteau.
- (fr) Mes Cahiers Bleus, Liane de Pougy (avec préface du R.P. Rzewuski), éd. Plon, 1977, p. 83