Marie de Sévigné
Marie de Rabutin-Chantal, dite la marquise de Sévigné, née le 5 février 1626 à Paris et morte le 17 avril 1696 au château de Grignan, est une épistolière française.
Citations de Marie de Sévigné
modifierLettres de Madame de Sévigné, tome 1
modifierL’espérance m’a trop bien servie pour l’abandonner.
- 27 janvier 1665, tome 1
- Madame de Sévigné, Geneviève Haroche-Bouzinac, éd. Flammarion, 2023, p. 449
Lettres de Madame de Sévigné, tome 2
modifier- Lettres de Madame de Sévigné, de sa famille et de ses amis, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, éd. Hachette, 1862, t. 2, chap. 9 septembre 1671, lettre 201, p. 350-354 (texte intégral sur Wikisource)
J’admire comme l’on s’accoutume
aux maux et aux incommodités.
Qui m’aurait fait voir tout d’une vue
tout ce que j’ai souffert,
je n’aurais jamais cru y résister,
et jour à jour me voilà.
- 24 mars 1676, tome 2
- Madame de Sévigné, Geneviève Haroche-Bouzinac, éd. Flammarion, 2023, p. 313
Il y a des femmes qu’il faudrait assommer à frais communs. Entendez-vous bien ce que je vous dis là ? Oui, il faudrait les assommer. La perfidie, la trahison, l’insolence, l’effronterie, sont les qualités dont elles font l’usage le plus ordinaire.
- 28 aout 1680, tome 2
- Madame de Sévigné, Geneviève Haroche-Bouzinac, éd. Flammarion, 2023, p. 369
Je me souviens sans cesse du passé, dont le présent et l’avenir ne me console point. Voila un champ bien ample pour exercer un cœur aussi tendre et aussi peu fortifié que le mien.
- 11 décembre 1675, tome 2
- Madame de Sévigné, Geneviève Haroche-Bouzinac, éd. Flammarion, 2023, p. 393
Lettres de Madame de Sévigné, tome 3
modifierJe voudrais bien, au moins, ménager de ne pas aller plus loin, de ne point avancer dans ce chemin des infirmités, des douleurs, des pertes de mémoire, des défigurements qui sont près de m’outrager ; et j’entends une voix qui dit : « Il faut marcher malgré vous, ou bien, si vous ne voulez pas, il faut mourir », qui est une autre extrémité à qui la nature répugne. Voilà pourtant le sort de tout ce qui avance un peu trop.
- 29 novembre 1689, tome 3
- Madame de Sévigné, Geneviève Haroche-Bouzinac, éd. Flammarion, 2023, p. 420
D'autres auteurs la concernant
modifier- Portraits de Femmes, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Avertissement, p. 37
Saint-Simon
modifierCette femme, par son aisance, ses grâces naturelles, la douceur de son esprit, en donnait par sa conversion à qui n’en avait pas, extrêmement bonne d’ailleurs, et savait extrêmement en toutes choses, sans vouloir paraître savoir rien.
- Madame de Sévigné, Geneviève Haroche-Bouzinac, éd. Flammarion, 2023, p. 453
- Il est ici question de Pauline de Grignan, fille de la comtesse de Grignan et petite-fille de Madame de Sévigné.
- L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Préface, p. XII
- Il est ici question des rapports qu'entretiennent Madame de Sévigné et sa petite-fille, Pauline de Grignan.
- L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Préface, p. XII
- Il est ici question de Pauline de Grignan, fille de la comtesse de Grignan et petite-fille de Madame de Sévigné.
- L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Préface, p. XIV
- L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Préface, p. XVII
- L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Préface, p. XVII
- L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Préface, p. XIX
- L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Préface, p. XIX
- L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Préface, p. XX
- L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Préface, p. XXI