Objection de conscience
L'objection de conscience est un acte personnel de refus d'accomplir certains actes (tel que le service miliaire) allant à l'encontre d'impératifs religieux, moraux ou éthiques dictés par sa conscience. Certains objecteurs se considèrent comme des pacifistes ou des antimilitaristes.
Quand la législation d'un pays autorise les objecteurs de conscience à effectuer un service alternatif à l'armée, on parle en général de service civil.
Depuis le début des années 2000 on voit apparaître l'expression calquée « objecteurs de croissance ».
Citation
modifierAvez-vous déjà entendu Raymond Offner, du Grand Orient, parler de l'objection de conscience? Ce pacifiste, qui est surtout un "empoisonneur de conscience", déclare que, en cas de conflit avec l'étranger, ll refusera jusqu'au bout de prendre les armes; et il engage son auditoire masculin à suivre son exemple; aux ennemis du pays, nul bobo ne doit être fait. Tant pis si la France est envahie, si elle est colonisée, son peuple devient un peuple opprimé; ce qui compte, c'est de ne pas verser une goutte de sang étranger. Quant au sang français...
- La Loge maçonnique (1935), Albert Vigneau, éd. Les Nouvelles Éditions Nationales, réédition aux éditions du Trident, 2011, chap. Voyage à travers les loges, p. 55
La désobéissance individuelle de « l'objecteur de conscience » devient civile lorsqu'elle se fait collective.
- Désobéir : le petit manuel (2012), Xavier Renou, éd. Le passager clandestin, 2019 (ISBN 978-2-9169-5269-7), p. 51