Peine de mort
La peine de mort ou peine capitale est une sentence appliquée par le pouvoir judiciaire consistant à retirer légalement la vie à une personne ayant été reconnue coupable d'un crime qualifié de « crime capital ». La peine capitale est prononcée par l'institution judiciaire à l'issue d'un procès. En l'absence d'un procès, ou dans les cas où celui-ci n'est pas réalisé par une institution reconnue on parle d'exécution sommaire.
Citations
modifierRobert Badinter
modifier- « J'ai l'honneur (...) de demander à l'assemblée nationale l'abolition de la peine de mort. », Robert Badinter, Journal Officiel de la République Française (ISSN 0429-3088), nº 27/1981, 18 septembre 1981, p. 1141
La France est grande parce qu'elle a été la première en Europe à abolir la torture malgré les esprits précautionneux qui, dans le pays, s'exclamaient à l'époque que, sans la torture, la justice française serait désarmée, que, sans la torture, les bons sujets seraient livrés aux scélérats. La France a été parmi les premiers pays du monde à abolir l'esclavage, ce crime qui déshonore encore l'humanité.
Il se trouve que la France aura été, en dépit de tant d'efforts courageux l'un des derniers pays, presque le dernier - et je baisse la voix pour le dire - en Europe occidentale, dont elle a été si souvent le foyer et le pôle, à abolir la peine de mort.- « J'ai l'honneur (...) de demander à l'assemblée nationale l'abolition de la peine de mort. », Robert Badinter, Journal Officiel de la République Française (ISSN 0429-3088), nº 27/1981, 18 septembre 1981, p. 1141
- « J'ai l'honneur (...) de demander à l'assemblée nationale l'abolition de la peine de mort. », Robert Badinter, Journal Officiel de la République Française (ISSN 0429-3088), nº 27/1981, 18 septembre 1981, p. 1141
- Phrase de Jean Jaurès citée par Badinter dans son discours.
- « J'ai l'honneur (...) de demander à l'assemblée nationale l'abolition de la peine de mort. », Robert Badinter, Journal Officiel de la République Française (ISSN 0429-3088), nº 27/1981, 18 septembre 1981, p. 1141
- « J'ai l'honneur (...) de demander à l'assemblée nationale l'abolition de la peine de mort. », Robert Badinter, Journal Officiel de la République Française (ISSN 0429-3088), nº 27/1981, 18 septembre 1981, p. 1141
- « J'ai l'honneur (...) de demander à l'assemblée nationale l'abolition de la peine de mort. », Robert Badinter, Journal Officiel de la République Française (ISSN 0429-3088), nº 27/1981, 18 septembre 1981, p. 1141
Victor Hugo
modifierAu moment où l'aide le liait sur la hideuse mécanique, il fit signe au prêtre de prendre la pièce de 5 francs qu'il avait en sa main droite, et lui dit : « Pour les pauvres ».
Comme huit heures sonnait en ce moment, le bruit du beffroi de l'horloge couvrit sa voix, et le confesseur lui répondit qu'il n'entendait pas.
Claude attendit l'intervalle de deux coups et répéta avec douceur : « Pour les pauvres ».
Le huitième coup n'était pas encore sonné que cette noble et intelligente tête était tombée.
- Cette œuvre s'inscrit dans le combat de Victor Hugo contre la peine de mort.
- Claude Gueux, Victor Hugo, éd. Magnard (Classiques contemporains), 2000, p. 43 lignes 698-706 (texte intégral sur Wikisource)
- Discours sur la tombe de Jean Bousquet, 20 avril 1853., Victor Hugo, éd. Éditions Points, 2010, p. 49
Joseph de Maistre
modifier- Du Pape et extraits d'autres œuvres, Joseph de Maistre, éd. J.-J. Pauvert, coll. « Libertés », 1957, p. 66
George Sand
modifier- Remarque de l'auteure dans un développement sur les discussions politiques entre trois des personnages principaux.
- Indiana (1832), George Sand, éd. Gallimard, coll. « Folio classiques », 1984, Deuxième partie, chapitre 14, p. 166
- Mauprat (1837), George Sand, éd. Gallimard, 1981, chapitre 17, p. 434
- Le carme Nicolas, à Huriel.
- Les Maîtres sonneurs (1853), George Sand, éd. Gallimard, coll. « Folio classiques », 1979, Vingt-deuxième veillée, p. 348