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{{Citation|Ma rencontre matérielle avec l'Amérique a été une expérience vraiment belle : [[New York]] est une de mes villes, et en effet, toujours pendant les années soixante, dans ''Cosmicomics'', mais aussi dans ''Temps zéro'', il y a des récits qui se déroulent justement à New York. De l'autre côté de l'Atlantique je sens que j'appartiens à la majorité des Italiens qui vont en Amérique avec beaucoup de facilité
{{Citation|}}
- désormais on en compte des millions et des millions - et non de la minorité qui reste en Italie ; peut-être parce que la première fois où je suis allé en Amérique avec mes parents j'avais un an. Quand je suis revenu aux États-Unis à l'âge adulte, j'avais un ''grant'' de la Ford Foundation qui me donnait le droit de parcourir les États-Unis en long et en large, sans aucune obligation; évidemment j'en ai fait le tour, j'ai voyagé dans le Sud, et même en Californie, mais je me sentais très new-yorkais : New York est ma ville. }}
{{Réf Livre
| titre = Ermite à Paris: pages autobiographiques
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| année = 2001
| ISBN =2-02-025687-8
| page = 175
}}
 
{{Citation| La ville que j'ai sentie comme ma ville plus que n'importe quelle autre est New York. J'ai même écrit une fois, en imitant [[Stendhal]], que je voulais que sur ma tombe on écrive « new-yorkais ». Cela avait lieu en 1960. Je n'ai pas changé d'avis, bien que depuis ce temps-là j'aie vécu la plupart du temps à Paris, ville dont je ne me détache que pour de brèves périodes et où peut-être, si j'ai la possibilité de choisir, je mourrai. Mais chaque fois que je vais à New York, je la trouve plus belle et plus proche d'une forme de ville idéale.
Peut-être parce que c'est une ville géométrique, cristalline, sans passé, sans profondeur, apparemment sans secrets; raison pour laquelle c'est la ville qui en impose le moins, la ville dont je peux avoir l'illusion que je la maîtrise avec l'esprit, que je peux la penser tout entière au même instant.}}
{{Réf Livre
| titre = Ermite à Paris: pages autobiographiques
| titre de la contribution = Entretien avec Maria Corti
| auteur = Italo Calvino
| traducteur = Jean-Paul Manganaro.
| éditeur = Seuil
| collection = Bibliothèque Calvino
| année = 2001
| ISBN =2-02-025687-8
| page = 183
}}