Thomas Matter

homme politique suisse

Thomas Matter, né en 1966 est une personnalité politique suisse membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Citations modifier

Nous sommes convaincu que la démocratie directe garantit la stabilité, la sécurité du droit et des conditions-cadres favorables à l'économie. Il est facile de contrer les principaux arguments de certaines associations économiques et de démasquer leurs motivations véritables. Les adversaires suisses et étrangers de l'initiative ont un seul et unique objectif dans leur lutte acharnée contre l'initiative pour l'autodétermination: Ils veulent, dans les faits, abolir notre démocratie directe.


Lorsque notre ministre des finances Eveline Widmer-Schlumpf était au pouvoir, des clients de banques suisses étaient non seulement dénoncés en masse à l’étranger, mais l’échange automatique des renseignements en matière fiscale s’est également poursuivi à un rythme soutenu. Notre pays, avec sa tradition éprouvée en matière de secret bancaire, n’a jamais exercé son droit de veto au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ni ne s’est-elle attendue à ce qu’au moins les Etats-Unis lui accordent la réciprocité. Au contraire, ce sont de nouveaux standards pour l’EAR international qui ont été décidés en été 2014 dans le cadre de l’OCDE.


L’hystérie climatique qui prévaut actuellement constitue un danger particulier en ce qui concerne l’immigration massive. Les politiciens rouges et verts ne cachent pas qu’ils veulent faire du changement climatique et des changements environnementaux un motif de reconnaissance pour les «réfugiés». La Convention de Genève de 1951 ne permet pas encore une telle extension irresponsable de cette notion. Mais pour combien de temps ? Le Pacte mondial des Nations Unies sur les migrations promeut un «agenda pour la protection des personnes déplacées au-delà des frontières à la suite de catastrophes et de changements climatiques» et mentionne à plusieurs reprises le changement climatique comme un motif suffisant de migration. Compte tenu de l’agenda politique qui est le leur actuellement et des déclarations qui y sont liées, on peut tout à fait penser que les milieux verts et de gauche abuseront du changement climatique et des débats qu’il suscite pour élargir de manière irresponsable la notion de réfugié.
  • « L’immigration de masse reste le principal problème  », Thomas Matter, Franc-parler (journal), mai 2019, p. 13


L‘argument que l’on entend le plus souvent contre l‘initiative de limitation – dont on a besoin de toute urgence ! – est que si la Suisse met fin à la libre circulation des personnes, l‘Union européenne mettra elle aussi fin à tous les accords bilatéraux I. Les opposants à l‘initiative populaire de l‘UDC affirment que cela ne manquerait pas d’avoir de graves conséquences pour notre économie. On surestime largement l‘importance économique des accords bilatéraux I. Nous avons déjà entendu des menaces similaires en 1992, avant le vote sur l‘Espace économique européen (EEE). Mais que s‘est-il passé à l‘époque après que le peuple et les cantons ont dit «non»? L‘économie suisse s‘est bien mieux portée que celle de l‘UE. On prétend également que les accords bilatéraux qui ont été conclus ont permis à la Suisse d‘accéder au marché de l‘UE. En réalité, l‘accord de libreéchange de 1972 garantit un accès mutuel au marché entre l‘UE et la Suisse. En outre, la Suisse est membre de l‘Organisation mondiale du commerce (OMC), tout comme l’est l‘UE. Le fait d’appartenir à cette organisation interdit les mesures discriminatoires dans les échanges réciproques. L’accès au marché de l‘UE est en fait réglementé et garanti à plus de 90 % par l‘accord de libre-échange et l‘OMC.
  • « Les bilatérales I sont avant tout dans l’intérêt de l’UE », Thomas Matter, Franc-parler, février 2020, p. 10


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