Métis

personne dont les parents ont des origines géographiques, culturelles, ou des caractéristiques phénotypiques différentes

La notion de métis (du mot latin *mixtīcius, < mixtus qui signifie mélangé/mêlé) désigne le mélange de deux éléments distincts. À partir du XIIIe siècle, il désigne le croisement de deux espèces animales ou végétales différentes (un mestis). En 1615 le mot « métice », emprunté au portugais, désigne alors une personne née de parents appartenant à des populations présentant des différences phénotypiques importantes (comme la pigmentation de la peau). Ce terme fut notamment utilisé pour désigner les nombreux descendants de parents européens et « indigènes » issus de la colonisation.

Jamais le peuple français n'a été plus réel. Et pourtant il a génétiquement beaucoup changé [...], l'immigration a considérablement métissé les ethnies françaises originelles. [...] Le plus inattendu, c'est que l'intégration des nouveaux arrivants finit pas se faire quand même. La France, ce pays politique, est aussi un creuset puissant, un dissolvant efficace qui efface avec sa laïcité les différences trop marquées.


L'Asie et l'Afrique sont habitées par plusieurs couleurs d'hommes, la polygamie est le seul moyen efficace de les confondre pour que le blanc ne persécute pas le noir, ou le noir, le blanc. La polygamie les fait naître d'une même mère ou d'un même père. Le noir et le blanc étant frères, sont assis et se voient à la même table. Aussi en Orient, aucune couleur n'affecte la supériorité sur l'autre. Lorsqu'on voudra, dans nos colonies, donner la liberté aux noirs, et détruire les préjugés des couleurs, le législateur autorisera la polygamie.
  • Campagnes d'Égypte et de Syrie 1798-1799 (dictées par lui-même à Saint-Hélène au gén. Bertrand), Napoléon Bonaparte, éd. Comon et cie, 1847, t. 1, Affaires religieuses, p. 233


[Q]ui pourrait, en France, parler de « race » ? Les Maghrébins sont de race blanche et notre Midi a sa pinte de sang sarrasin, espagnol, andalou. [...] Tant d'« immigrés », depuis si longtemps, depuis notre Préhistoire jusqu'à l'histoire très récente, ont réussi à faire naufrage sans trop de bruit dans la masse française que l'on pourrait dire, en s'amusant, que tous les Français, si le regard se reporte aux siècles et aux millénaires qui ont précédé notre temps, sont fils d'immigrés. Très diverse, la France ne peut-elle courir le risque de le devenir, biologiquement, davantage encore ?
  • L'identité de la France - Les Hommes et les Choses (1986), Fernand Braudel, éd. Flammarion, 1990, p. 215


Le mélange, la fusion des races dans de justes proportions, me semble le plus grand élément de civilisation et de progrès.
  • (fr) Le mélange, la fusion des races dans de justes proportions, me semble le plus grand élément de civilisation et de progrès. [...] Les trois grandes races [blanche, noire, jaune] se sont d'abord formées et propagées isolément ; quel a été le résultat de cet état de choses? Chacune d'elles était primitivement incomplète et obéissait à des instincts exclusifs. Dans l'une comme dans l'autre, les qualités développées sans contrôle, et par suite exagérées, tournaient aisément en défauts ; les défauts devenaient des vices ; rien de nouveau ne surgissait en elles. Par les croisements elles se sont complétées; les exagérations se sont atténuées ; des qualités nouvelles, qui jusque-là sommeillaient à l'état de germes, se sont fait jour. Dans l'immense majorité des cas, dans tous, devrais-je dire, en ne prenant que les faits généraux, pour la race blanche aussi bien que pour les autres, les croisements ont donc été une chose bonne et utile. [...] le mélange dans des proportions convenables a été le plus puissant moyen de perfectionnement.
  • « Sur l'ouvrage de M. De Gobineau : Essai sur l'inégalité des races humaines » (1857), dans Bulletin de la Société de géographie, Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, éd. Delagrave, 1857, t. 13, p. 206, 210


Non seulement on ne connait à ce jour aucun inconvénient biologique aux mariages interraciaux, mais les descendants d'individus d'origine différente, ou même de races profondément différentes, semblent être plus robustes


Les hybrides entre races véritables chez les plantes ou les animaux font généralement preuve de « vigueur des hybrides ». Les différences génétiques entre des hommes de continents différents sont très réduites, mais peut-être la vigueur des hybrides existe-t-elle aussi chez l'homme, dans des croisements entre individus appartenant aux groupes les plus divers.
  • Evolution biologique, évolution culturelle, Luigi Luca Cavalli-Sforza, éd. Odile Jacob, 2005, chap. Gènes, populations, phénotypes et environnement, p. 75


Le monde entier est en train de devenir une seule population, et cet aspect de la globalisation ne peut être que bénéfique sur le plan génétique.
  • Evolution biologique, évolution culturelle, Luigi Luca Cavalli-Sforza, éd. Odile Jacob, 2005, chap. La nature humaine et l'anthropologie, p. 90


D'abord la France n'est pas une race. C'est un pays, une nation. A l'heure actuelle, il y a moins de Français que sous Louis XIV. Quatorze millions au plus sur quarante millions. Le reste, c'est du métis. C'est de l'italote, de l'espagnote, du germinote, etc. Les genres sont tellement mêlés qu'on pourrait retrouver à la rigueur une chose qui ressemblerait à une ethnie au nord de la Loire et encore...
  • Réponse de Céline à une enquête de Paris-Midi en 1943 sur le thème « La race française court-elle à son déclin »
  • Une inconnue des sciences sociales: la Fondation Alexis Carrel, 1941-1945, Alain Drouard, éd. MSH, 1992, p. 134


L'humain du lointain futur sera un métis. Les races et les castes d'aujourdhui seront victimes du déplacement toujours plus grand de l'espace, du temps et des préjugés. La « race du futur négroïdo-eurasienne », d'apparence semblable à celle de l'égypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité des personnalités.
  • (de) Der Mensch der fernen Zukunft wird Mischling sein. Die heutigen Rassen und Kasten werden der zunehmen den Überwindung von Raum, Zeit und Vorurteil zum Opfer fallen. Die eurasisch-negroide Zukunftsrasse, äußerlich der altägyptischen ähnlich, wird die Vielfalt der Völker durch eine Vielfalt der Persönlichkeiten ersetzen.
  • Praktischer Idealismus/Idéalisme pratique, Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi (trad. Adeline A. Gasnier, 2014), éd. éditions Paneuropa, 1925, p. 18


Oswald Durant, Le Fils du Noir, 1893

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Puis l’on vit, — doux contraste ! ― à sa blanche mamelle,
Pendre un enfant doré comme nos blonds maïs,
Ardent comme un soleil de notre beau pays.


On retrouve dans une population métissée - humaine ou animale - les mêmes gènes que dans les deux populations parentes, mais avec des fréquences caractéristiques intermédiaires qui sont directement proportionnelles à l'importance de l'apport de chaque groupe parent. Le stock génétique d'un métis est donc plus riche que celui de chacun des groupes dont il est issu. Cette situation peut paraître hautement avantageuse dans les conditions du monde moderne pour autant que, doté désormais de moyens technologiques d'une exceptionnelle puissance, l'homme bouleverse constamment son environnement et doit donc à chaque instant, s'y réadapter. Dans un environnement incessamment modifié, tel gène jusque-là défavorable ou indifférent peut brusquement s'avérer favorable. La plus grande variété de gènes que provoque le métissage, autrement dit un certain polymorphisme génétique, garantit donc, chez les individus qui en bénéficient, des possibilités d'adaptation elles aussi plus variées par rapport aux sujets d'une origine moins composite. On s'est plu à dire que l'hybridation assure aux hommes une réserve inépuisable de variétés de types génétiques et produit, par conséquent et en quelque sorte, un plus grand nombre d'individus « préadaptés » à de multiples situations d'environnement, donc susceptibles d'assurer à l'humanité de meilleures chances de survie.


Le métissage, quant à lui, se porte bien [..]. On estime que 30% des enfants qui naissent en France aujourd'hui ont un ascendant étranger de première ou deuxième génération, la plupart du temps d'origine afro-asiatique. 11,25% des mariages officiels sont mixtes, sans compter les unions concubines qui passent à travers les statistiques. La grande majorité des métissages [...] concerne des couples où la femme est européenne. [...] Sur 780 000 naissances annuelles en France, un des chiffres les plus bas de notre histoire, 250 000 naissances sont le fait de femmes maghrébines, africaines ou asiatiques, ou bien de couples mixtes. [...] Aujourd'hui, 8% des adultes sont d'origine extra-européenne, 20% des collégiens, en majorité Afro-maghrébins, et 34% des enfants de moins de cinq ans.
  • La colonisation de l'Europe (2000), Guillaume Faye, éd. Æncre, 2000, p. 11


La « pureté ethnique » [...] est, en général, stérile et limitée dans ses aptitude. Les peuples issus de mélanges sont au contraire en général plus riches et plus féconds du point de vue de la civilisation et des institutions. Le croisement des hommes est une source de progrès.


La recherche des origines par analyse ADN repose [...] sur des bases solides, et peut aider à comprendre notre histoire collective tout comme la place de chacun d'entre nous au sein de l'humanité. Elle bat en brèche la notion de race pure en montrant à quel point nous sommes tous des « métis ».
  • L'humanité au pluriel, la génétique et la question des races, Bertrand Jordan, éd. Seuil, 2008, chap. 9-Le « Business » des races, p. 138


Le futur de notre espèce, c'est le métissage.


Un jour prochain, on évaluera peut-être le développement humain, culturel et social des nations à travers la mixité de leurs populations. Tout le monde l'affirme haut et fort : le métissage est l'avenir de l'humanité.
  • La France, pays de race blanche... vraiment ? - Adresse à Nadine Morano, Gaston Kelman, éd. Archipel, 2016, p. 10


Henri Marchand

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Il existe des exemples de métissages antérieurs à notre époque entre Arabo-Berbères et Européens, — et qui ont abouti à la formation de races de tout premier plan. Nul n'ignore que l'Espagne fut conquise par les Arabo-Berbères au début du VIIIe siècle qu'ils s'y maintinrent des siècles durant. Des croisements multiples et continus s'y opérèrent, avec d'autant plus de facilité que la tolérance religieuse des conquérants fut digne d'admiration. Bref, se forma une race hispano-arabo-berbère qui a laissé dans l'histoire les traces de sa grandeur. Sous le califat d'Abd-er-Rhaman III, au début du xe siècle, Cordoue était devenue une cité aussi prestigieuse que Bagdad, perle de l'Orient ; elle la dépassait même en splendeur aux dires de certains. Industrie, agriculture, commerce, étaient des plus florissants ; littérature et philosophie ont jeté un éclat qui n'est pas encore éteint. C'est cette race qui, d'autre part, a découvert et conquis le Nouveau-Monde. Les grands noms de Colomb, de Cortes, conquérant du Mexique, de Pizarre, conquérant du Pérou, sonnent encore dans la mémoire des hommes avec un éclat de fanfare.
  • Le Mariage mixte franco-musulman, Henri Marchand, éd. Librairie Ferraris, 1956, p. 19


Du point de vue purement physique d’abord, il est indéniable que le croisement franco-arabe ou franco-berbère aboutit à des types remarquables. Le métissage des sangs maure et français donne des mâles aux traits énergiques, aux chevelures et aux yeux bruns, aux musculatures souples et puissantes ; les femmes ont des cheveux de jais, ces grands yeux de velours frangés de longs cils, cette carnation ambrée et chaude, ces lèvres charnues sans exagération, cette dentition éblouissante qui font les délices des peintres. Quant au mélange des sangs berbère et français, il donne des types blonds ou châtains, aux yeux le plus souvent bleus, si proches parfois du type français moyen qu'il serait difficile au plus averti de s'y retrouver. [...] Du point de vue du psychisme [...] les métis franco-musulmans sont à égalité d'intelligence avec les Européens, quelquefois même d'une intelligence vraiment remarquable. [...] Le fruit de ces croisements, l'« Eurafricain », remplit les conditions de ce que les anciens anthropologistes appelaient croisement harmonique, car, anthropologiquement et physiologiquement, les Arabo-Berbères sont proches des Européens; leur forme physique et intellectuelle est en général excellente.
  • Le Mariage mixte franco-musulman, Henri Marchand, éd. Librairie Ferraris, 1956, p. 20


Ce qu’il faut dire aux Algériens, ce n’est pas qu’ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d’eux. C’est qu’ils ne sont pas un fardeau ou que, s’ils le sont pour l’instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d’une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. J’affirme que dans la religion musulmane rien ne s’oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l’essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D’autre part, je ne crois pas qu’il existe plus de race algérienne que de race française [...]. Je conclus : offrons aux musulmans d’Algérie l’entrée et l’intégration dans une France dynamique. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant: « Vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau », disons leur : « Nous avons besoin de vous . Vous êtes la jeunesse de la Nation » […] Comment un pays qui a déploré longtemps de n’avoir pas assez de jeunes pourrait-il dévaluer le fait d’en avoir cinq ou six millions?
  • Intervention du député Jean-Marie Le Pen pour soutenir le maintien de l'Algérie française, le 28 janvier 1958, à l'Assemblée Nationale
  • Jean-Marie Le Pen, 2e séance du 29 janvier 1958, Assemblée Nationale, dans JO - Débats parlementaires - Assemblée Nationale (1958), p.310-311, paru 1958, JO.


Le métis doit être l'homme de demain. C'est l'homme qui peut fonder son identité directement sur la notion d'humanité.
  • Introduction à une politique de l'homme, Edgar Morin, éd. Éditions du Seuil, 1969, p. 92


[Le multiculturalisme] est la seule bonne réponse. [...] Le métissage est la vérité de ce qui fait l'identité nationale française.
  • Au Soir3 du dimanche 7 février 2010, le philosophe Michel Onfray donne son avis dans le cadre du "débat sur l'identité nationale".


Depuis l'aube des temps, le métissage est la règle de la Nature. [...] les migrations de population ont été et sont encore aujourd'hui des facteurs clés du métissage interhumain.
  • Arrêtons d'avoir peur, Didier Raoult , éd. Michel Lafon, 2016, p. 155-156


Les données génétiques sur les premiers hommes confirment que le métissage est consubstantiel au développement de l'humanité.
  • Arrêtons d'avoir peur, Didier Raoult , éd. Michel Lafon, 2016, p. 170-171


Aujourd'hui n'ayez plus peur du métissage! Celui-ci est si ancien ! La science et la génétique révèlent que c'est la nature même des hommes et des écosystèmes d'être en transformation permanente et de se mélanger, tout simplement pour survivre. Le métissage, même s'il va s'accentuer avec la mondialisation, n'est vraiment pas un phénomène nouveau.


Le métissage est une source de créativité car il accroît la capacité d'évolution en recombinant des caractères très distincts.


Cela va faire parler, mais l’objectif, c’est relever le défi du métissage ; défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Le défi du métissage, la France l’a toujours connu et en relevant le défi du métissage, la France est fidèle à son histoire. D’ailleurs, c’est la consanguinité qui a toujours provoqué la fin des civilisations et des sociétés. Disons les choses comme elles sont, jamais le métissage. La France a toujours été, au cours des siècles, métissée. La France a métissé les cultures, les idées, les histoires. Et l’universalisme de la France n’est rien d’autre que le fruit de ce constant métissage qui n’a cessé de s’enrichir d’apports nouveaux et de bâtir sur tant de différences mêlées les unes aux autres un sentiment commun d’appartenance et au fond un patrimoine unique de valeurs intellectuelles et morales qui s’adressent à tous les hommes. La France, dans son histoire, ce sont des hommes tellement différents qui sont venus constituer la France. La France qui a su métisser ses cultures et ses histoires, en a construit, produit un discours universel parce qu’elle-même, la France, se sent universelle dans la diversité de ses origines.


Les Français sont un peuple de métis ; il n'existe ni une race française, ni un type français.
  • Histoire sincère de la nation française (1937), Charles Seignobos, éd. Presses Universitaires de France, 1946, p. 18


Il n'ya pas de race française [...] à la vérité nous sommes une race de métis, c'est-à-dire qu'il ya très peu de Français qui soient d'une origine ethnique absolument pure.
  • Aspects de la société française (1954), André Siegfried, éd. Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence, 1954, p. 9


Il y a dans la France continentale [en 1926] environ vingt millions de Français bien purs d'origine, à peu près dix millions de Français mélangés, contaminés par des infiltrations anciennes provenant de pays voisins, par des importations d'esclaves faits sur les musulmans, et même par des nègres introduits en grand nombre pendant les trois derniers siècles dans les provinces de l'Ouest, enfin près de dix millions de métèques arrivés d'hier ou depuis un siècle au plus, les uns naturalisés souvent par l'autorité de la loi et presque de force, les autres restant étrangers, les uns mariés à des françaises ou même fils de françaises, les autres mariés à des étrangères.


Études génétiques

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Cette étude révèle que la population française de Marseille est génétiquement liée aux Européens du Sud-Ouest et aux Nord-Africains, qui sont proches géographiquement. Un flux de gènes important a donc probablement eu lieu entre les populations des ces régions voisines.
  • (en) This study reveals that the southern French population from Marseilles is related genetically to the southwestern Europeans and North Africans, who are geographically close. A substantial gene flow has thus probably been present among the populations of these neighboring areas.
  • (en) « HLA-DRB1 and DQB1 Polymorphisms in Southern France and Genetic Relationships with Other Mediterranean Populations », M. Gibert, D. Reviron, P. Mercier, J. Chiaroni, and Gilles Boëtsch (trad. Wikiquote), Human Immunology, vol. 61 nº 9, 1er septembre 2000, p. 930-936 (lire en ligne)



Voir aussi

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