Trahison

crime commis contre son propre souverain ou État

La trahison désigne le fait d'abandonner, de livrer à ses ennemis ou de tromper la confiance d'un groupe, d'une personne ou de principes.

Cinéma modifier

Michel Audiard, Le Président, 1961 modifier

Le président Beaufort : Il y a une chose plus grave que la trahison, Millerand, c'est la bêtise.


Christopher McQuarrie, Usual Suspects, 1995 modifier

Kobayashi : Il est impossible d'être trahi quand personne ne travaille pour vous.


Littérature modifier

Nouvelle modifier

Renée Vivien, La Dame à la Louve, 1904 modifier

Trahison de la forêt

Les branches des arbres semblaient des pythons immobiles. Les lianes s’enroulaient comme des serpents verts. Un souffle de péril et de trahison montait de la terre et tombait des feuillages. Les étoiles étaient grandes ouvertes, ainsi que des fleurs de flamme.
  • La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, Trahison de la forêt, p. 93


Roman modifier

Isaac Asimov, Fondation et empire, 1966 modifier

Qui trahirait un camp sûr de vaincre ?


Isaac Asimov, Fondation foudroyée, 1983 modifier

Maire Branno : Quiconque a montré une seule fois des dispositions au double jeu doit désormais être perpétuellement suspecté de récidive.


Ahmadou Kourouma, En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998 modifier

On n’est trahi que par ses proches amis.


Politique modifier

[…] Je ne me souviens pas des paroles exactes, mais le sens du message de Jacques Chirac était très clair : "Il faut nous débarrasser de Giscard !" J'en ai été très surpris. […] Il a répété "un danger pour la France". Et j'ai compris qu'il était absolument décidé à vous faire battre. D'ailleurs il a tenu parole ! Jusqu'en 1980, vous étiez absolument imbattable. C'est ce que je pensais. Et quand j'ai décidé de me présenter à l'automne 1980, je ne me donnais aucune chance de gagner. Je l'ai fait pour éviter la débâcle qu'aurait connue le Parti socialiste si c'était Michel Rocard qui l'avait représenté dans ce combat. Tout a basculé pour vous dans les quatre derniers mois. Jusque-là, je le répète, vous étiez imbattable. Cela tient sans doute à une manière d'être des Français. Et je n'ai été élu que grâce aux 550 000 voix que m'a apportées Jacques Chirac au deuxième tour. Vous n'avez qu'à regarder les chiffres. Sans ces 550 000 voix qui ont changé de camp, je ne pouvais pas être élu.
  • « Avant sa mort, les révélations de Mitterrand à Giscard », Valéry Giscard d'Estaing (extrait de ses mémoires Le Pouvoir et la Vie), Le Point, 17 janvier 2007 (lire en ligne)

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