Artémis

déesse de la chasse dans la mythologie grecque

Artémis (en grec ancien Ἄρτεμις / Ártemis) est, dans la religion grecque antique, la déesse de la nature sauvage, de la chasse, des accouchements et une des déesses associées à la Lune avec Hécate et Séléné (par opposition à son frère Apollon, qui est lui, associé au Soleil). Elle joue un rôle important dans la mythologie grecque. Elle est la fille de Zeus et de Léto et la sœur jumelle d'Apollon (ou simplement sa sœur selon l'hymne homérique qui lui est consacré), avec lequel elle partage beaucoup de traits communs.

Artémis avec arc et flèche, devant un autel. Lécythe attique à figures rouges, vers 475 av. J.-C. Découvert dans la nécropole de Manicalunga à Sélinonte, Sicile. Musée archéologique régional Antonino-Salinas (Palerme, Italie).


Dans la littérature grecque antique

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Callimaque, Hymnes, IIIe siècle av. J.-C.

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Nous chantons Artémis — malheur à qui, chantant, l'oublie — Artémis, qui aime l'arc et les chasses, et les chœurs nombreux, et les jeux sur la montagne.
  • (grc)
  • Hymne III "À Artémis".
  • (grc) Les Origines. Réponses aux Telchines. Élégies. Épigrammes. Iambes et pièces lyriques. Hécalé. Hymnes, Callimaque (trad. Émile Cahen), éd. Les Belles Lettres, coll. « Collection des universités de France », 1922 (réédition consultée : 2002), Hymne III, 1-3, p. 238


Allons, Cyclopes, pour moi aussi forgez l'arc crétois et les flèches, et le carquois, abri des traits ; moi aussi je suis de Létô, comme Apollon. Et quand de mes traits j'aurai tué solitaire ou grosse bête, ce sera le repas des Cyclopes.
  • (grc)
  • Hymne III "À Artémis". Artémis est la fille de Létô et la sœur d'Apollon.
  • (grc) Les Origines. Réponses aux Telchines. Élégies. Épigrammes. Iambes et pièces lyriques. Hécalé. Hymnes, Callimaque (trad. Émile Cahen), éd. Les Belles Lettres, coll. « Collection des universités de France », 1922 (réédition consultée : 2002), Hymne III, 81-85, p. 243


Dans la littérature après l'Antiquité

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Renée Vivien, La Dame à la louve, 1904

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Deux servantes mauresques me précédèrent dans une vaste salle tendue de velours d’un rouge profond. J’observai les sculptures de la cheminée majestueuse. Des Vestales immobiles veillaient sur le foyer. La lumière frappait un tableau où deux chasseresses apportaient à l’image d’Artémis l’offrande de leur arc victorieux.
  • La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, La Chasteté paradoxale, p. 102


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