Musique
La musique désigne l'art de combiner les sons, en respectant certaines règles.
FilmModifier
Professeur HollandModifier
Glenn Holland : Vous savez, la musique c'est beaucoup plus que des notes sur une page. [Il met le 45 tours de Louie Louie interprété par les Kingsmen.] Ces gars-là par exemple, écoutez. De toute évidence, ils ne savent pas chanter et n'ont aucun sens de l'harmonie. Et puis, ils jouent les mêmes trois accords du début à la fin. Et ben j'adore ça ! Et vous, vous aimez ?
Gertrude Lang : Oui.
Glenn Holland : Pourquoi ?
Gertrude Lang : J'en sais rien du tout.
Glenn Holland : Faites un effort.
Gertrude Lang : Parce que ça balance.
Glenn Holland : Oui, voilà. Parce que faire de la musique, c'est amusant ou ça devrait l'être. Ça parle à notre cœur, ça parle de sentiments et d'émotions qu'on partage et de la sensation magnifique qu'il y a d'être en vie, et ce n'est pas des notes sur une page. Les notes, je peux très bien vous les apprendre, mais pas l'émotion !
- Richard Dreyfuss et Alicia Witt, Professeur Holland (1995), écrit par Patrick Sheane Duncan
LittératureModifier
Marie d'AgoultModifier
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Première partie, chap. VI, p. 87
Gabriele D'AnnunzioModifier
- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. II. L'empire du silence, p. 512
Pierre AmoyalModifier
- Pour l'amour d'un Stradivarius, Pierre Amoyal, éd. Robert Laffont, 2004, p. 214, un si long chemin
- Pour l'amour d'un Stradivarius, Pierre Amoyal, éd. Robert Laffont, 2004, p. 221, La dernière leçon
Jules Barbey d'AurevillyModifier
-Ah ! dit passionnément Mlle Sophie de Revistal, il en est également de la musique et de la vie. Ce qui fait l’expression de l’une et de l’autre, ce sont les silences bien plus que les accords.
- Les Diaboliques (1874), Jules Barbey d'Aurevilly, éd. Paleo, coll. « La collection de sable », 2007 (ISBN 2-84909-315-7), p. 216
Jean CocteauModifier
- Le Coq et l'Arlequin — Notes autour de la musique, Jean Cocteau, éd. Ed. De la Sirène, 1918, p. 17
- Le Coq et l'Arlequin, Jean Cocteau, éd. Ed. De la Sirène, 1918, p. 51
Roger-Pol DroitModifier
Les choses destinées à la musique forment une tribu à part. Leur relation au corps est tout à fait singulière. Elles lui dictent leur loi, en même temps, elles attendent tout de lui.
[…] Choses et corps donnent et reçoivent, se complètent, se maîtrisent réciproquement. Impossible de savoir qui joue de quoi, l'humain de la chose ou la chose de l'humain. Ils jouent l'un et l'autre et l'un de l'autre, en cela consiste le permanent miracle de la musique.
- Dernières nouvelles des choses — Une expérience philosophique, Roger-Pol Droit, éd. Odile Jacob, 2003, p. 190-191
Witold GombrowiczModifier
- Ferdydurke (1937), Witold Gombrowicz (trad. Georges Sédir), éd. Gallimard, coll. « Quarto », 1996 (ISBN 2-07-074493-0), chap. 4 Introduction à « Philidor doublé d'enfant », p. 333
Claire JulliardModifier
- La biographe Claire Julliard concernant Boris Vian.
- Boris Vian (2007), Claire Julliard, éd. Folio, coll. « Biographies », 2007 (ISBN 978-2-07-031963-3), L'écume et la Nausée, p. 105
Andreï MakineModifier
Il n'avait pas l'impression de jouer. Il avançait à travers une nuit, respirait sa transparence fragile d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent. Il ne portait plus aucun mal en lui. Pas de crainte de ce qui allait arriver. Pas d'angoisse ou de remords. La nuit à travers laquelle il avançait disait et ce mal, et cette peur, mais tout cela était déjà devenu musique et n'existait que par sa beauté.
- La musique d'une vie, Andreï Makine, éd. Seuil, 2001 (ISBN 2-02-048343-2), p. 119
Charles Robert MaturinModifier
- Melmoth — L'homme errant (1820), Charles Robert Maturin (trad. Jacqueline Marc-Chadourne), éd. Phébus, coll. « Libretto », 1996 (ISBN 978-2-85-940553-3), Récit de l'Espagnol, p. 129
Friedrich NietzscheModifier
- Le Crépuscule des idoles, Friedrich Nietzsche (trad. Henri Albert), éd. Société du Mercure de France, 1906, partie Maximes et flèches, § 33, p. 113 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 1 octobre 2019.
PlatonModifier
- La République, Platon (trad. Robert Baccou), éd. Flammarion, coll. « GF », 1966 (ISBN 2-08-070090-1), Livre IV, p. 176
Camille Saint-SaënsModifier
- Regards sur mes contemporains, Camille Saint-Saëns, éd. Ed. Bernard Coutaz, 1990, p. 221
Alberto SavinioModifier
Le charme de l’harmonie est la plus grave atteinte à l’honneur de l’homme libre. Parmi les principales causes de criminalité par dégénérescence il faut placer — en premier lieu la musique : bien avant l’alcoolisme !
Des populations denses de gens idiots, ignorants, sales, malades, dégénérés, entrent dans le Temple de la Musique comme chez eux. Ils s’y trouvent — en effet — parfaitement chez eux, car on y célèbre un culte à la portée de toutes les plus répugnantes misères de l’esprit : c’est l’Assistance Publique pour tout le rejet de l’humanité.
- « Un vomissement musical », Alberto Savinio, Dada, nº 1, Juillet 1917, p. 6
Boris VianModifier
- Propos de Boris Vian rapportés par la biographe Claire Julliard.
- Boris Vian (2007), Claire Julliard, éd. Folio, coll. « Biographies », 2007 (ISBN 978-2-07-031963-3), L'écume et la Nausée, p. 27
- Boris Vian (2007), Claire Julliard, éd. Folio, coll. « Biographies », 2007 (ISBN 978-2-07-031963-3), Histoires de caves, p. 155
Renée VivienModifier
Les Sœurs du silence
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, Les Sœurs du silence, p. 54