Cette page permet de répertorier toutes les citations du jour d'avril 2009.
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[modifier]1 avril 2009
Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. —
Comte de Lautréamont
[modifier]2 avril 2009
Le fétichisme de la légalité fut et reste un des traits les plus marquants du socialisme acquis à la collaboration des classes. Il implique la croyance en la possibilité de transformer l'ordre capitaliste sans entrer en conflit avec ses privilégiés. Mais plutôt que l'indice d'une candeur peu compatible avec la mentalité des politiciens, c'est celui de la corruption des leaders. Installés dans une société qu'ils feignent de combattre, ils recommendent le respect des règles du jeu. La classe ouvrière, elle, ne peut respecter la légalité bourgeoise qu'à la condition d'ignorer le rôle véritable de l'État, le caractère trompeur de la démocratie ; bref, les premiers principes de la lutte des classes. —
Victor Serge
[modifier]3 avril 2009
La politique […] est une pieuvre et si elle prend quelqu'un dans ses tentacules, elle ne le relâche plus. —
Karen Young
[modifier]4 avril 2009
Un médecin consciencieux doit mourir avec le malade s'ils ne peuvent pas guérir ensemble. —
Eugène Ionesco
[modifier]5 avril 2009
[modifier]6 avril 2009
J'ai souvent du sang sur mon maillot, mais vous remarquerez que c'est toujours le mien. —
Jean-Pierre Rives
[modifier]7 avril 2009
Il est d’ailleurs certain que la démocratie n’a pas trouvé – mais est-ce possible ? – de critérium permettant de déterminer à l’avance ceux qui, en raison de cette inégalité naturelle, ont droit dans la cité – les élites – à un rang supérieur. Toujours est-il qu’elle admet cette inégalité, lui fait droit, non seulement en fait mais en principe, alors que les doctrinaires de l’ordre lui substituent une inégalité artificielle, fondée sur la naissance ou la fortune, et se montrent en cela de parfaits violateurs de la justice et de la raison. —
Julien Benda
[modifier]8 avril 2009
C'est avec les fils qui aiment leur mère qu'on fait les maris qui aiment leur femme. —
Hector Malot
[modifier]9 avril 2009
Il y a deux sortes de femmes. La femme-bibelot que l'on peut manier, manipuler, embrasser du regard, et qui est l'ornement d'une vie d'homme. Et la femme-paysage. Celle-là, on la visite, on s'y engage, on risque de s'y perdre. La première est verticale. La seconde horizontale. La première est volubile, capricieuse, revendicative, coquette. L'autre est taciturne, obstinée, possessive, mémorante, rêveuse. —
Michel Tournier
[modifier]10 avril 2009
On a voulu expliquer Bonaparte par ses origines corses et italiennes. Mais d'éducation toute française, c'était avant tout un homme du dix-huitième siècle. Il en avait les idées, les tours littéraires, celui de la déclaration et de Rousseau, celui de la maxime et de Chamfort. Dans ses monologues de Sainte-Hélène, que retrouve-t-on toujours ? L'homme qui avait eu vingt ans en 1789. Formé sous l'ancien régime, il a reconnu lui-même ce qu'il devait à ceux qui l'avaient instruit. —
Jacques Bainville
[modifier]11 avril 2009
Tant que nous confierons à d'autres le sens de notre vie, il nous manquera quelque chose d'essentiel. —
Pierre-Yves Bourdil
[modifier]12 avril 2009
Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination. —
Marcel Proust
[modifier]13 avril 2009
Centurion : Déployez-vous !
Légionnaire1 : Mais on vient de se replier !
Légionnaire2 : Déployés on va se faire égorger !
Légionnaire3 : Égorge déployé
Légionnaire4 : Encore un jeu de mots comme ça, par Jupiter, et je déserte !!!
—
René Goscinny
[modifier]14 avril 2009
[modifier]15 avril 2009
Une vie qui n'est pas perturbée est une vie ratée. Une société qui n'est pas perturbée risque la sclérose et la mort à brève échéance. La perturbation est vitale. —
Nicolas Schöffer
[modifier]16 avril 2009
Nous savons aujourd'hui que l'humanisme orgueilleux qui donne au monde moderne son dynamisme inouï met en péril la continuation même de l'aventure humaine. —
Jean-Pierre Dupuy
[modifier]17 avril 2009
Le seul but auquel tendent mes jours et mes nuits, toute mon œuvre, toute ma pensée : en finir avec les erreurs du passé ! Je fais en sorte qu'un seul de mes jours soit comme une vie entière. Et, ma foi, je ne m'en saisis pas comme si c'était effectivement le dernier, non, mais je le regarde tout simplement comme s'il pouvait être le dernier. —
Catherine Bensaïd
[modifier]18 avril 2009
Cliff Stern : La dernière fois que j'ai pénétré une femme, c'était en visitant la statue de la Liberté. —
Woody Allen
[modifier]19 avril 2009
Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons. —
André Gide
[modifier]20 avril 2009
[modifier]21 avril 2009
Les poètes, prophètes et presbytes sont sujets à voir les mouches comme des éléphants ; les philosophes myopes à réduire les éléphants à des mouches. La poésie et la philosophie sont les deux bouts de la lunette. —
Diderot
[modifier]22 avril 2009
En France, plus encore que partout ailleurs, les enfants sont regardés comme des objets sacrés, qui ne doivent pas quitter le tabernacle. L'homme qui s'intéresse à eux est toujours suspect. —
Roger Peyrefitte
Vous pouvez la trouver sur la page : Enfance
[modifier]23 avril 2009
Musard : Et l'ordre, l'ordre dans la ville ! C'est pas vos affaires non plus ? Enfin, Monsieur le Principal, l'ordre !
Grimaud : Tu sais mon petit Théo que les Corses plastiquent tes Marseillais, et tes Marseillais emplafonnent éventuellement les Corses. On ne peut pas vraiment appeler cela du désordre ! —
Michel Audiard
[modifier]24 avril 2009
Borovitz : Charlotte ! Je t'en prie !
Charlotte : Pourquoi ? Parce que tu as peur que la vieille t'entende ? Elle est en bas. Va la rejoindre ! Elle doit être en train de boire du vin rouge. —
Michel Audiard
[modifier]25 avril 2009
[modifier]26 avril 2009
Ce qui est essentiel dans l'idée d'un régime démocratique, c'est d'abord la légalité : régime ou il y a des lois et ou le pouvoir n'est pas arbitraire et sans limites. Je pense que les régimes démocratiques sont ceux qui ont un minimum de respect pour les personnes et ne considèrent pas les individus uniquement comme des moyens de production ou des objets de propagande. —
Raymond Aron
[modifier]27 avril 2009
[modifier]28 avril 2009
« Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir. » ou en d'autres termes : « plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. » —
Jacques Rouxel
[modifier]29 avril 2009
Tous ces peuples étaient grands, parce qu'ils avaient de grands préjugés. Ils n'en ont plus. Sont-ils encore des nations ? Tout au plus des foules désagrégées. —
Emil Cioran
Vous pouvez la trouver sur la page : Préjugé
[modifier]30 avril 2009